Elaboré en partenariat par l’Université Paris-Dauphine et Francis Lefebvre Formation, la première promotion de l’Executive Master sera diplômée en juillet 2016, après une formation continue de 40 jours répartis sur 16 mois.
Partenariat atypique entre une université de renom et un organisme privé reconnu, l’Executive Master met en synergie les experts et la pédagogie des deux entités, dans le but de créer la première formation diplômante portant sur le sujet de la consolidation.
Pallier un manque : former des professionnels de la consolidation
Le métier de consolideur, autrefois perçu comme un métier d’expertise peu ouvert sur le monde de l’entreprise est en train d’acquérir ses lettres de noblesse, est aujourd’hui accessible aux candidats qui souhaitent évoluer vers ces fonctions ou bien faire valider un savoir-faire développé « sur le tas ».
Les élèves sont sélectionnés via des tests écrits de technique comptable et de culture générale, puis un entretien avec Bruno Oxibar, Maître de conférences à l’Université Paris-Dauphine, et Alexandrine Lavaury, Directrice Pédagogique de FLF. La première promotion compte ainsi 16 participants.
« Nous avons remarqué qu’il y a une forte auto-sélection des candidats dans le dispositif : ce sont majoritairement des cadres avec 5 ans d’expérience minimum. Outre l’aspect technique et pédagogique, nous souhaitons que l’Executive Master crée une réelle dynamique de groupe. Les élèves viennent de différents postes, de différents secteurs d’activité et peuvent ainsi échanger et partager sur leurs expériences. Ce ne sont, par exemple, pas les mêmes contraintes normatives d’un secteur d’activité à un autre, et il est toujours enrichissant de partager des approches complémentaires » indique Sébastien Duizabo, Directeur de la formation continue à l’Université de Paris-Dauphine.
La formation, axée autour de 4 points, est enseignée par 20 formateurs dont la moitié vient de Paris-Dauphine et l‘autre de Francis Lefebvre Formation :
- La réglementation juridique, comptable, et fiscale
- Le positionnement et le rôle du consolideur (comment valoriser cette fonction qui nécessite une expertise très pointue ? Quels échanges avoir avec les opérationnels et les DAF pour refléter la réelle performance de l’entreprise ?)
- Les techniques de consolidation (comment maitriser le processus de consolidation des comptes dans un délai de plus en plus court ?)
- Le management, la performance et la gestion du système d’information
En sus de cet apport technique et managérial, le dispositif est complété par des conférences témoignages éclairant certains points du programme.
Le métier de consolideur : un métier méconnu et pourtant réputé…
… pour lequel les recruteurs ont du mal à trouver des candidats. C’est pourtant un métier bien rémunéré, certes sous pression notamment en raison de la position du consolideur qui se situe entre la direction générale et les producteurs locaux de l’information comptable. Ces trois fonctions n’ont en effet ni les mêmes délais (la direction générale a un besoin de communication rapide et de qualité), ni parfois le même traitement comptable (les producteurs d’informations comptables sont répartis dans différents pays, avec des problématiques de normes différentes). Le consolideur doit donc apprendre à naviguer entre ces différentes contraintes pour mener au mieux sa mission, en veillant à satisfaire les marchés financiers, en produisant au plus vite des informations consolidées fiables.
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