… et New-York voit les loyers de ses tours s’envoler de 20%
Résultats du « Global Cities – Skyscrapers 2015 Report » de Knight Frank qui classe et analyse l’offre des tours de grandes hauteurs dans les grandes villes du monde.
Les tours de bureaux
Hong Kong : la ville qui compte le plus grand nombre de gratte-ciel au monde, 406 au total, affiche cette année encore les plus hauts niveaux de loyer. Dans ces tours de grade A, les valeurs atteignent 2 510€/m²/an, le record mondial. Ce niveau élevé des loyers reflète avant tout la rareté de l’offre dans un environnement contraint géographiquement. * Immeubles de plus de 107 mètres de haut
New-York : les valeurs locatives des gratte-ciel se sont envolées de 20% depuis juillet 2014. Les loyers « prime » s’établissent désormais à 1 505€/m²/an alors que l’on a observé une multiplication de constructions de nouvelles tours. Ce phénomène s’explique car elles sont prisées par les entreprises des nouvelles technologies mais aussi, plus traditionnellement, des institutions financières, des sociétés de conseil ou cabinets d’avocats.
Paris : les loyers s’établissent à des niveaux plus modestes. Les valeurs records observées sur les plus hauts étages des tours de bureaux de La Défense plafonnent ainsi à 610€/m²/an en loyer facial, sachant que la plupart des transactions se bouclent à des niveaux inférieurs. Ceci s’explique en partie par le fait que, à la différence de la plupart des autres mégapoles mondiales, ces immeubles de grande hauteur ne sont pas situés en centre-ville.
« Au niveau des loyers observés dans les tours de grande hauteur, nous assistons aujourd’hui à un changement de donne : les villes occidentales rivalisent de plus en plus avec celles des pays asiatiques. Si les loyers « prime » augmentent toujours à Hong Kong, cette progression est nettement plus marquée à New-York. De même, Londres est sur le point de combler l’écart de loyer avec Tokyo. Les perspectives de croissance économique indiquent que New York et Londres devraient continuer de tirer leur épingle du jeu et venir de plus en plus concurrencer les grandes villes d’Asie dans la compétition mondiale. On a souvent l’habitude de considérer que le centre de gravité économique du monde bascule d’Ouest en Est, mais l’évolution des loyers des gratte-ciel révèle une tendance qui montre que ce n’est pas tout à fait le cas. » commente James Roberts, Chef Economiste chez Knight Frank.
Comprendre l'économie durable pour s'y investir