Ce marché de plaisir et de confort, impacté par le manque de confiance et par les évolutions de la demande, a enregistré une baisse de prix plus importante que l’ensemble du marché en 2014.
Avec des baisses de prix significatives sur tous les biens et dans toutes les régions, Guy Hoquet l’Immobilier fait le tour de France des évolutions du marché la résidence secondaire et des opportunités pour les acquéreurs.
« Victime du manque de confiance et d’une crise qui perdure, le marché de la résidence secondaire a vu ses prix s’éroder plus significativement que l’ensemble du marché : sur les régions emblématiques de ce marché, nous observons une baisse des prix de 4,3% sur l’année, contre -1,7% en France en moyenne. La résidence secondaire est un achat plaisir, elle est donc la première à pâtir du manque de confiance en la reprise », commente Fabrice Abraham, Directeur Général du réseau Guy Hoquet l’Immobilier.
Face à des acquéreurs moins nombreux, moins confiants, et moins portés sur des acquisitions de confort, le rapport de force n’est pas du côté des vendeurs.
Ces derniers commencent à s’essouffler et ont ainsi concédé des baisses de prix importantes : « Aujourd’hui, on ne vend plus rien sans une baisse spectaculaire», constate Frédéric Halimi, franchisé Guy Hoquet au Canet-en-Roussillon (Pyrénées Orientales).
Tous les secteurs et les marchés sont concernés par la baisse de prix
- A Saint-Genis-Laval (Rhône), l’agence Guy Hoquet a vendu 171 000€ un appartement acheté 192 000€ en 2008
- A Amboise (Indre et Loire), l’agent Ambroise de Noray a vu partir au bout de 4 mois une agréable villa estimée 180 000€ à 135 000€
- A la Baule (44), Franck Leroy constate que des maisons de charme, les pieds dans l’eau, perdent jusqu’à 20% de leur prix de départ
Même les biens haut-de-gamme sont touchés, comme le constate Peggy Bancquart, franchisée Guy Hoquet à Saint-Tropez : « Un appartement de 90m² vue mer, avec toit terrasse de 150 m² à 850 000€, je n’ai jamais eu de bien aussi exceptionnel à ce prix-là ».
Et la clientèle étrangère se détourne de certains marchés pourtant côtés : « Dans les stations comme Courchevel, certains biens dont les prix ont battu des records ces dernières années sont aujourd’hui victimes du désintérêt des investisseurs étrangers. On voit des biens perdre jusqu’à 30% de leur prix d’origine » constate Stéphane Breton, agent immobilier Guy Hoquet à Albertville.
Résultat, de belles opportunités se dessinent pour les acquéreurs qui, en plus de ces prix historiques, peuvent bénéficier de taux extrêmement bas : avec 2,40% de taux moyen sur 20 ans en février 2015, les conditions d’emprunts exceptionnelles devraient, dans un contexte de déflation en Europe, se poursuivre encore jusqu’à la fin de l’année.
Dans certaines régions, les vendeurs changent leur fusil d’épaule pour s’adapter à la demande : « dans les stations de ski, les acquéreurs de petits studios des années 70 ont laissé place à une clientèle plus aisée qui consomme le ski comme un plaisir, et recherche des chalets ou demi-chalets de standing : les propriétaires en stations rassemblent des lots de barre d’immeuble pour en faire de beaux 70/80 m². Et les programmes neufs qui concernent les stations sont sur le haut-de-gamme ».
«Prix, offre et demande : le marché de la résidence secondaire change de visage. Ces évolutions sensibles du marché sont aussi la traduction d’une nouvelle façon de concevoir sa résidence de vacances », conclut Fabrice Abraham, directeur général du réseau.
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