Les transactions engagées aujourd’hui s’élevant déjà à 40 Mds€, elles devraient atteindre 100 Mds€ en 2015, soit un bond de 27 Mds€ en un an.
Autres résultats de l'enquête trimestrielle PwC sur le marché des cessions de créances en Europe menée par les équipes « Portfolio Advisory Group ».
En 2014, les transactions ont été dominées par le segment des prêts immobiliers commerciaux, qui représentent plus de la moitié du volume total, pour une valeur faciale de 49 Mds€, contre 18 en 2013. À la 2ème place, les créances hypothécaires relatives aux particuliers atteignent pratiquement 20 Mds€, soit le double de l’an dernier.
Les marchés britannique, irlandais et espagnol ont été les plus actifs : les banques basées dans ces trois pays ont représenté plus de 75% des transactions. L’étude montre que les banques détiennent encore plus de 2 000 Mds€ de crédits non « core ». Si elles peuvent en refinancer une grande partie dans le cadre normal de leurs activités, une quantité non négligeable de ces créances devra à terme être cédée. Même avec les volumes actuels de transaction, le marché des portefeuilles de créances devrait donc rester florissant pour de nombreuses années.
Selon Hervé Demoy, associé PwC : « L’observation de la répartition géographique actuelle des transactions nous permet de prédire les marchés qui devraient être les plus actifs à court et moyen terme. L’Irlande, l’Espagne et le Royaume-Uni devraient rester très actifs cette année mais il est probable que la croissance viendra de certains pays comme l’Italie, les Pays-Bas ou encore les pays d’Europe centrale et d’Europe de l’Est où un nombre important de portefeuilles sont actuellement en cours de cession. Ces derniers représentaient moins de 10% du volume des transactions en 2014 (9 Mds€) et nous nous attendons à voir ce volume doubler de taille en 2015, pour atteindre environ 20 Mds€. Le marché reste dominé par les grands investisseurs financiers, qui sont tous fortement impliqués dans ces transactions et investissent également dans des plateformes de recouvrement. De nombreux investisseurs se tournent vers les pays européens émergents afin d’échapper à la forte concurrence qui règne sur les marchés britannique, irlandais ou espagnol. »
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