Pour combler ce manque, les Conseillers Financiers ont un rôle à jouer.
Selon les résultats de l’enquête paneuropéenne réalisée pour J.P. Morgan AM sur le thème de l’investissement orienté sur le revenu, les investisseurs particuliers ont besoin de pédagogie sur ce sujet : sur près de 5 000 participants à l’enquête pouvant investir des montants significatifs,
- 67% affirment rechercher une forme de revenu de leurs placements ;
- 52% ne sait pas expliquer correctement ce que recouvre cette notion.
Parmi ceux qui n’investissent actuellement pas en vue d’obtenir un revenu, 61% souhaitent en savoir plus sur la manière de tirer un revenu de ses placements.
L’enquête révèle notamment les différences d’attitude envers l’investissement orienté sur le revenu constatées entre les pays :
- Sur l’ensemble de l’Europe, 54% des investisseurs interrogés cherchent à la fois à augmenter leur patrimoine et à dégager des revenus ; 33% se concentrent sur la croissance du capital (Pays-Bas, Suède, Royaume-Uni et Belgique) contre 13% qui privilégient la recherche de revenu (Italie). Les investisseurs français, allemands, espagnols et suisses recherchent une combinaison des deux objectifs.
- Les Français, les Allemands et les Suisses sont les plus familiers avec le thème de l’investissement orienté sur la génération de revenu.
- Pour les investisseurs italiens, espagnols et britanniques, le revenu tiré des placements est un point important. De plus, les Espagnols et les Britanniques se déclarent également concernés par l’environnement actuel caractérisé par de faibles rendements, contrairement aux Néerlandais et aux Suédois. Les Allemands et les Italiens craignent quelque peu un retour de l’inflation qui éroderait le rendement réel de leurs investissements.
- Les investisseurs tendent à privilégier les actions et l’épargne bancaire pour leurs investissements générateurs de revenus, tandis que les OPCVM sont populaires en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas et en Suède. L’épargne bancaire est plébiscitée en Suisse et au Royaume-Uni. La France est en première ligne sur les produits d’assurance (assurance-vie).
- Les investisseurs italiens, suédois et britanniques sont les plus enclins à réinvestir le revenu tiré de leurs placements, tandis que les Français et les Suisses ont davantage tendance à placer ces revenus en liquidités. Enfin, les Allemands et les Suisses préfèrent dépenser le revenu généré.
- Français et Italiens sont les plus susceptibles d’avoir déjà été approchés par leur conseiller financier pour évoquer des placements générateurs de revenus. A l’inverse, peu de conseillers en Belgique, aux Pays-Bas, en Suède et au Royaume-Uni ont déjà discuté de ce sujet avec leurs clients.
- Le degré de familiarité avec l’investissement générateur de revenu parmi les investisseurs bénéficiant d’un conseil complet de la part d’un professionnel varie de 60% en France à moins de 10% en Suède.
« Les investisseurs européens attachent désormais davantage d’importance aux placements générateurs de revenus et sont donc à la recherche d’informations à ce sujet. Confrontés à divers défis, dans un contexte d’aversion au risque et de volatilité, ils veulent en savoir davantage sur cette thématique. Il s’agit pour les conseillers financiers d’une véritable opportunité d’échange avec leurs clients, car de nombreux épargnants n’ont qu’une connaissance parcellaire des produits disponibles permettant de générer un revenu, » indique Massimo Greco, Directeur du pôle Distribution en Europe de J.P. Morgan AM.
Comprendre l'économie durable pour s'y investir