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Préoccupations des dirigeants des très petites entreprises et professions libérales

Etude Institut CSA - MetLife France

De plus en plus préoccupés par l’avenir financier de leur activité, les professionnels interrogés sont presque 2 sur 3 à se déclarer soucieux de la prise en charge du décès et des risques lourds et aggravés de santé. Une préoccupation plus forte que la constitution d’un patrimoine et tout aussi importante que la préparation de leur retraite ou la prise en charge de leurs frais de santé.


1/
 Des professionnels de plus en plus préoccupés par le contexte économique

Alors qu’ils étaient une majorité à être optimistes en 2012 (53%), seuls 46% des TNS (travailleurs non-salariés) et dirigeants de TPE disent aujourd’hui être optimistes pour l’avenir de leur activité, 51% déclarant être pessimistes. Cette progression de 7 points en deux ans touche plus particulièrement les dirigeants d’entreprise les plus âgés (60% de pessimistes parmi les 50 ans et plus) et les entrepreneurs individuels (64%) tandis qu’on observe un optimisme plus marqué et nettement majoritaire chez les plus jeunes (60% des moins de 35 ans sont optimistes) et les professions libérales (60%).
À ce pessimisme s’ajoute le sentiment de ne pas être écouté puisque, comme en 2012, 9 TNS et dirigeants de TPE sur 10 (91%) estiment que leurs attentes spécifiques ne sont pas « suffisamment prises en compte par les pouvoirs publics dans la définition de leurs politiques économiques et sociales ». Les opinions négatives gagnent même en intensité puisque la proportionde répondants estimant que leurs attentes ne sont « pas du tout » prises en compte par les pouvoirspublics passe en deux ans de 54 à 61%, soit une progression de 7 points.


2/
Le sentiment d’être peu protégé face aux imprévus

Plutôt pessimistes face à l’avenir, la majorité des professionnels interrogés apparaissent préoccupés tout d’abord par la situation financière de leur activité (84%) et l’évolution des réglementations sociales et fiscales (70%).
Ces deux principales préoccupations s’accompagnent d’une insécurité perçue face aux imprévus de la vie. Ainsi, 59% des professionnels interrogés ne s’estiment pas bien protégés en cas de décès (dont 23% « pas du tout »), 69% en cas d’invalidité permanente (dont 32%), 71% en cas d’impossibilité totale mais temporaire d’exercer leur activité professionnelle (dont 36%), et plus de trois quarts d’entre eux en cas de départ à la retraite (76%, dont 29%).  Joël Farré, Directeur général de MetLife France, souligne : « Les TNS se sentent d’autant plus fragilisés en cas d’invalidité ou de risque aggravé de santé s’ils ne disposent d’aucun salarié dans leur entreprise ».


3/  Des contrats de prévoyance largement souscrits mais non sans défiance

85% des professionnels interrogés utilisent ou ont l’intention de souscrire une complémentaire santé (dont 74% qui l’utilisent déjà), cette proportion s’élevant à 68% pour un contrat de prévoyance en cas d’arrêt de travail ou invalidité (dont 44% qui l’utilisent déjà) et de 65% pour un contrat de prévoyance en cas de décès (dont 46% qui l’utilisent déjà).
Toutefois, seule la moitié des professionnels interrogés estime que les complémentaires santé sont bien adaptées à leur activité (47%). La défiance est même encore plus marquée pour les contrats de prévoyance en cas de décès (41% les jugent bien adaptées contre 45%), et les contrats de prévoyance en cas d’arrêt de travail ou invalidité (34% contre 57%).


4/  Les attentes en termes de prestation d’assurance

Les dispositifs existants ne satisfaisant pas forcément les TNS et dirigeants de TPE, cette nouvelle étude CSA/MetLife France a justement permis de sonder les personnes interrogées sur le niveau de protection attendu dans différents cas de figure :
- En cas de décès, les personnes interrogées considèrent en moyenne comme suffisant 290 736€ de capital pour garantir l’avenir de leurs proches.
- En cas d’invalidité, les personnes interrogées considèrent en moyenne comme suffisant 2 381€ comme montant de rente mensuelle.
- En cas d’arrêt de travail, les personnes interrogées considèrent en moyenne comme suffisant 135€ comme montant garanti d’indemnités journalières.
Pour satisfaire ces attentes, les professionnels déclarent par ailleurs consacrer ou être prêts à consacrer 70€ par mois en moyenne « pour une assurance décès, invalidité et arrêt de travail ». Ce montant diffère sensiblement entre TNS (64€ en moyenne) et dirigeants de TPE (84€).


5/  Les dirigeants de TPE se préoccupent de la protection de leurs salariés

Un dirigeant de TPE sur deux (49%) estime que la prise en charge des frais de soins de ses salariés constitue pour lui une préoccupation majeure ou très importante (29% la jugeant aussi « assez importante), tandis que cette proportion s’élève à 47% pour « la préparation de la retraite de ses salariés » (28% d’assez important) et à 45% pour « la protection de la famille de vos salariés en cas de décès ou d’invalidité » (28% d’assez important). On constate par ailleurs que ces préoccupations sont encore plus fortes chez les dirigeants de TPE ayant au moins 3 salariés.
La majorité des dirigeants de TPE déclare d’ailleurs avoir déjà souscrit ou avoir l’intention de souscrire les différents dispositifs de protection existant pour leurs salariés. 77% disent ainsi avoir souscrit ou envisager de souscrire une complémentaire santé (dont 51% ayant déjà souscrit), 59% un contrat de prévoyance en cas d’arrêt de travail ou d’invalidité (dont 32% ayant déjà souscrit) et 53% un contrat de prévoyance en cas de décès (dont 33% ayant déjà souscrit). Cette propension est là encore plus élevée chez les dirigeants de TPE ayant au moins 3 salariés.
En termes de montant de cotisation, les dirigeants de TPE déclarent par ailleurs consacrer ou être prêts à consacrer 52€ par mois et par salarié en moyenne pour ce type d’assurance. Ce montant s’élève à 63€ chez les dirigeants de TPE ayant au moins 3 salariés, contre 45% chez les autres.


6/ Le dispositif de l’ANI est connu d’une majorité de professionnels

Deux tiers des travailleurs non-salariés et dirigeants de TPE déclarent avoir déjà entendu parler du dispositif de l’ANI, « qui prévoit que l’ensemble des salariés devront avoir accès à une complémentaire santé souscrite par leur entreprise au bénéfice de leurs salariés », un taux encore plus élevé chez les dirigeants de TPE avec au moins un salarié (77%), parmi lesquels près d’un quart déclarent toutefois ne pas avoir entendu parler de ce dispositif jusqu’à ce jour (23% exactement). Les plus jeunes sont en revanche moins bien informés sur ce point (49% des moins de 35 ans n’en ont pas entendu parler).
Interrogés sur le montant qu’ils seraient prêt à payer pour cette complémentaire santé, les dirigeants de TPE déclarent être prêts à payer en moyenne 48€ par mois et par salarié. Ce montant s’élève à 58 € chez les dirigeants de TPE ayant au moins 3 salariés, contre 41€ chez ceux ayant 1 ou 2 salariés.

* Etude réalisée par l’Institut CSA du 3 au 9 novembre 2014 sur un panel représentatif de 402 de travailleurs non-salariés et de dirigeants de très petites entreprises.  En savoir plus : www.metlife.fr ou www.metlife.com

 

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