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Les transactions sur les portefeuilles de créances pourraient dépasser 100 Mds€ en 2014

Selon une étude publiée par le cabinet d’audit et de conseil PwC, 67 Mds€ de portefeuilles de créances (valeur faciale) ont été cédés par les banques européennes au cours des neuf premiers mois de l’année 2014.
PwC estime en outre à 50 Mds€ la valeur des portefeuilles faisant actuellement l’objet de transactions. La majeure partie de ces transactions devraient être conclues d’ici à la fin de l’année, ce qui signifie que la valeur des portefeuilles de créances non stratégiques cédés par les banques devrait largement dépasser 100 milliards d’euros en 2014, soit une hausse d’au moins 50% par rapport à 2013 (64 milliards d’euros).

Selon Hervé Demoy, associé spécialiste des transactions dans le secteur financier chez PwC : « Les niveaux de transaction ont largement dépassé les prévisions pour cette année. Et pourtant, si l’on considère le fait que, selon nos estimations, les banques européennes détiennent au moins 2 400 Mds€ d’actifs jugés non stratégiques, de tels volumes ne représentent qu’une minuscule goutte d’eau dans un très vaste océan. De nombreuses spéculations ont été faites sur l’impact des tests menés par la BCE sur les volumes potentiels de transaction. Même si, jusqu’à présent, certaines cessions ont été précipitées par les examens de la BCE, nous nous attendons, au fur et à mesure de l’assimilation par le marché des informations sur la qualité des bilans bancaires, à une dynamique de plus en plus forte en faveur de la poursuite d’une restructuration du secteur bancaire, qui s’impose pour de nombreux pays. Nous prévoyons par conséquent un maintien des volumes de transaction à un niveau élevé pour les prochaines années. »


Transactions par catégorie : les prêts immobiliers commerciaux continuent de dominer les transactions en cours

Cette catégorie devrait représenter environ la moitié des cessions de créances en 2014. Bien qu’une large part des transactions porte sur des prêts non performants, on compte de plus en plus de créances performantes sur un marché tiré par un nombre croissant d’acheteurs à la recherche de groupements d’actifs performants.
Parallèlement à la hausse de la demande de créances hypothécaires groupées performantes, PwC constate un intérêt plus marqué pour les regroupements de prêts performants aux entreprises, en particulier dans les catégories de risque BB à B-. La conjugaison d’un déploiement rapide, de la diversité des risques intrinsèques et d’un important rendement à l’échéance s’avère extrêmement intéressante pour un certain nombre de fonds, qui déterminent de plus en plus les prix pour ces catégories de notation, aussi bien sur le marché primaire que secondaire.
Le volume croissant d’actifs performants mis sur le marché attire divers profils d’acheteurs potentiels : certains investisseurs financiers traditionnels s’orientent vers le développement d’offres de services financiers plus diversifiées en Europe et, par ailleurs, PwC voit arriver un petit nombre de banques pour lesquelles le rachat de portefeuilles de créances représenterait un moyen d’obtenir de nouveaux clients. Plusieurs fonds souverains témoignent toujours d’un intérêt très marqué pour ce type de transaction mais, à ce jour, leur effet sur le marché reste limité.


Transactions par pays :
en Italie, les volumes de transaction devraient plus que doubler entre 2013 et 2014.

Le secteur bancaire italien ayant été projeté sur le devant de la scène suite aux examens de la BCE, PwC s’attend à ce que le marché des portefeuilles de créances se montre particulièrement actif ces prochaines années en Italie. Les grands investisseurs internationaux s’intéressent à de très nombreux marchés mais, compte tenu de l’augmentation des volumes de transaction sur certains des marchés plus restreints, les investisseurs régionaux se tournent vers certains pays en particulier.
D’après Hervé Demoy : « Nous constatons un intérêt considérable des investisseurs pour le marché italien :  sachant que le secteur bancaire de ce pays totalise plus de 150 Mds€ de créances non performantes, la question se pose déjà depuis quelques années de savoir quand le marché italien des prêts non performants décollera enfin. » 

www.pwc.com/structure

 

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