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Corporate Credit Market Snapshot de Muzinich & Co

Les points clés au 31 octobre 2014


États-Unis

Les marchés obligataires américains ont connu une volatilité importante au cours du mois, avant de finir sur une note très positive. Le mois d’octobre peut être divisé en trois périodes distinctes :
Au cours de la première semaine, le marché « high yield » a connu un rebond, alors que l’offre excédentaire en septembre a permis d’assainir le marché et de normaliser les facteurs techniques.
La deuxième semaine a connu un brusque sell-off sur les actifs risqués en raison des données économiques européennes plus faibles et des risques macroéconomiques mondiaux qui se sont poursuivis (Ebola, ISIS et la Russie/Ukraine). Les Bons du Trésor à 10 ans américains sont passés ponctuellement sous les 2%.
Au cours des deux dernières semaines, les marchés se sont de nouveau redressés. Les investisseurs institutionnels sont revenus sur le marché dès que les yields sur le High Yield US ont dépassé les 6%. Une annonce surprise de la Banque du Japon annonçant un assouplissement quantitatif supplémentaire, une baisse spectaculaire des stocks des principaux négociants et les solides bénéfices et perspectives des entreprises ont contribué à la remontée.
Compte tenu de la solidité des fondamentaux, nous croyons que ces chocs de volatilité représentent une opportunité d'achat attractive pour les investisseurs qui ont des liquidités. 


Europe

Ce mois-ci, les marchés européens ont fait la une, positivement et négativement, entretenant l’instabilité sur les marchés de crédit. La spéculation sur l’éventuel achat d’obligations d’entreprises par la BCE - comme une extension de son programme de rachat d'ABS - a permis de stimuler les marchés. L’examen de la qualité des actifs par la BCE (l’AQR) contribue également au sentiment positif. En effet, les résultats ont montré un besoin de capital plus faible que prévu. Les besoins de capital excédentaire sont concentrés sur les banques en Italie, en Grèce, au Portugal et en Irlande, qui ont maintenant un délai de deux semaines pour présenter leurs plans à la BCE. Le marché a réagi positivement à l'annonce surprise de la Banque du Japon de vouloir étendre son programme d'assouplissement quantitatif. Toutefois, ceci - combiné avec la faiblesse des données économiques en Europe - a accru la pression sur la BCE pour résoudre les problèmes de croissance en Europe. L'inflation de base de la zone euro est tombée à 0,7% en octobre, alors que l’indice PMI manufacturier a connu une croissance très modeste dans la région, et plutôt une contraction en France et en Italie. La BCE annoncera le 6 novembre si elle apporte ou non des modifications à sa politique actuelle.
Du côté des entreprises, la saison des bénéfices délivre plus de surprises positives que négatives, avec environ 60% qui ont surpris favorablement (Recherche SG). En attendant, le marché primaire a été calme au cours de la dernière quinzaine, mais avec la possibilité d'achats d'obligations de la BCE conduisant au resserrement des spreads, les émetteurs peuvent chercher à profiter de conditions de marché attractives. 


Marchés Emergents

Après le sell-off sur le marché du crédit en septembre, les marchés émergents se sont stabilisés et ont commencé à recouvrir une partie de leurs pertes. Selon nous, les valorisations sont maintenant beaucoup plus attractives qu’elles l’étaient avant la correction, mais les perspectives restent mitigées dans les différentes régions.
Au Brésil, Dilma Rousseff a remporté son deuxième mandat en tant que Présidente du Brésil, avec 51,1% des voix au second tour - avec une marge de 3% sur le candidat de l'opposition, Aecio Neves. Il convient de souligner qu’il s’agit du plus faible écart de voix avec lequel, et ce pour la première fois, qu’un président est réélu au Brésil. Ceci souligne qu'une majeure partie de l'électorat n'a pas été satisfait par le premier mandat de Rousseff.
En Ukraine, les partis pro-européens sont parvenus à une nette victoire aux dernières élections législatives, avec la formation d’un gouvernement prévue au cours des prochaines semaines. Cependant, en l’absence de parti dominant entre les deux, cela risque d’être difficile.
En Indonésie, le Président récemment élu, Jokowi, a  dévoilé les 34 membres de son solide cabinet, avec un biais pour des ministres technocratiques - il est à espérer que le « Cabinet de Travail » de Jokowi sera en mesure de mettre en œuvre de profondes réformes politiques.
En Russie, la Banque Centrale a décidé de majorer son taux directeur de 150 bp dans le but d’endiguer les sorties de capitaux, tandis que la Banque Centrale du Brésil a augmenté son taux directeur de 25 bp, espérant ainsi maintenir son taux d’inflation autour de sa fourchette cible.
Ailleurs, les prix du pétrole et des matières premières ont récemment trouvé un certain soutien et « cassé » leur tendance à la baisse, qui s’était établi sur plusieurs mois, apportent un certain soulagement pour les exportateurs de produits de base dans les pays émergents - les prix du pétrole ont chuté de près de 25% au cours des trois derniers mois. La baisse des prix de l'énergie devraient profiter aux économies asiatiques dépendantes des importations de pétrole, ainsi qu’aux autres centres agricoles, tandis que les exportateurs d'énergie, incluant le Venezuela et la Russie ont souffert de la baisse des prix.

http://www.muzinich.com/ 

 

 Comprendre l'économie durable pour s'y investir

 

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