Manolis Davradakis, économiste marchés émergents chez Axa IM, tente de faire la lumière sur le besoin en investissements supplémentaires d'infrastructures des économies émergentes et l'effet attendu sur la croissance réelle du PIB par régions.
Les points clés
1/ Les économies émergentes montrent des signes d’essoufflement. Leurs cycles économiques ne suivent pas ceux des économies développées et leurs exportations s’avèrent moins susceptibles qu’avant d’engendrer de la croissance.
2/ Les coûts non tarifaires élevés sont dissuasifs pour le commerce intra-régional, pénalisent les exportations et donc la croissance économique. Les raisons principales sont la qualité médiocre et la faible efficience des investissements en infrastructures.
3/ L’Afrique et le Moyen-Orient seraient les plus grands bénéficiaires d’une meilleure qualité en infrastructures. Leur taux de croissance annuel du PIB réel augmenterait de presque 3 points de pourcentage (pp), soit trois fois plus que dans les autres économies émergentes.
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Comprendre l'économie durable pour s'y investir