« Avec 16 Mds€, les montants investis dans l'Hexagone à la fin du 3e trimestre 2014 sont en forte hausse de 45% sur un an et d’ores et déjà supérieurs de 5% au volume enregistré sur l’ensemble de 2013 » annonce Olivier Gérard, Président de Cushman & Wakefield France.
Aucun méga-deal n’a été finalisé au cours du 3e trimestre 2014. Cependant, les grandes transactions ont continué de se multiplier, confirmant l’attrait du marché hexagonal et l’afflux de capitaux français et étrangers.
Plus dépendant de la conjoncture économique, le marché des bureaux d’Ile-de-France a quant à lui connu un léger ralentissement au 3e trimestre après une fin de 1er semestre dynamique. « 390 779 m² de bureaux ont été loués ou vendus aux utilisateurs au 3e trimestre, portant à 1,43 million de m² le volume de la demande placée depuis le début de 2014. C’est 18% de mieux qu’à la même époque en 2013, même si ce résultat est en-deçà de la performance moyenne des dix dernières années » poursuit Olivier Gérard.
Les perspectives
Les derniers mois de l’année sont généralement propices à la concrétisation de projets immobiliers. Le marché des bureaux d’Ile-de-France devrait de fait retrouver une certaine vigueur au 4e trimestre, même si la moyenne des dix dernières années (2 179 962 m²) sera difficile à atteindre en 2014.
Par ailleurs, rien n’indique que le sursaut de la fin de 2014 se prolongera en 2015. Si le marché de Paris intra-muros restera sans nul doute dynamique, l’activité sera généralement mitigée, pénalisée une fois de plus par la mollesse de la croissance économique et un environnement politique et réglementaire défavorable.
Le marché français de l’investissement devrait quant à lui terminer l’année en fanfare avec des volumes sans doute proches de 20 Mds€ sur l’ensemble de 2014, ce qui en ferait la 3ème meilleure année de la décennie après 2006 et 2007. « En 2015, le marché de l’investissement devrait rester bouillonnant, même si l’offre de qualité mise sur le marché - encore trop restreinte en dépit des cessions d’acteurs soucieux de recentrer leur patrimoine ou de profiter de la hausse des valeurs vénales - ne suffira sans doute pas à satisfaire la très forte demande des investisseurs » conclut Olivier Gérard.
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