La dématérialisation – ou plutôt la non-matérialisation comme vous aimez à le rappeler – est au cœur de votre démarche. Quels sont vos objectifs ?
Notre mission est d’améliorer l’efficacité des systèmes d’information des acteurs du patrimoine. Il y a encore beaucoup de papier à préserver. Contrairement à une idée reçue, les conseillers n’ont pas d’appréhension quant à la numérisation des procédures dans l’exercice de leur métier et la signature électronique. Au contraire, ils sont demandeurs et veulent que les choses s’accélèrent. Tout le monde est conscient qu’il y a encore une marche à gravir dans ce domaine, même si des problèmes juridiques ou pratiques demeurent.
Et pour les clients finaux ?
Bien sûr, il est hors de question d’imposer une gestion « zéro papier », notamment aux clients les plus âgés. Néanmoins, de nombreux clients sont prêts à passer au tout numérique, mais pas n’importe comment. Ainsi, notre outil NEXUS qui assure une parfaite transparence entre le conseiller et son client, permet, entre autres, d’échanger des documents en parfaite confidentialité. En effet, un patron d’une entreprise du CAC40, client d’un CGP, n’a pas forcément envie que sa feuille d’impôts soit envoyée via un simple email.
Vous proposez aussi des outils d’optimisation : RISK TOLERANCE et RISK ENGINE. Comment ces outils ont-ils évolué ?
RISK TOLERANCE est un outil de profilage qui met à jour les profils investisseurs dans Prisme et alerte l’utilisateur en cas de divergence entre le profil et la réalité de l’investissement. RISKENGINE est un outil d’allocation d’actifs. Il récupère les portefeuilles des clients dans Prisme afin de les optimiser. Nous avons travaillé à la simplification des interfaces pour rendre les outils plus simples à utiliser. Par ailleurs, tous les outils, NEXUS, RISK TOLERANCE, RISKENGINE et PRISME sont désormais interconnectés via un mot de passe commun à une même base de données.
Pour en savoir plus : manymore.fr
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