Après une décennie de croissance ininterrompue jusqu’en 2008-2009, ce marché est entré dans une phase de « flux et reflux » au gré de l’évolution des marchés financiers et des politiques des grands distributeurs.
Selon la dernière étude publiée par INDEFI Market Research, le marché français de l’architecture ouverte s’établit actuellement à plus de 200 Mds€, répartit entre :
- souscripteurs professionnels (dont multigérants), à hauteur de 92 Mds€ (46%), qui consomment des produits externes dans le cadre de la fabrication de leur propre offre de gestion ;
- distributeurs (gestions privées, réseaux, distributeurs en lignes et CGPI), à hauteur de 109 Mds€ (54%).
Depuis 2011, ce marché s’inscrit en progression de +25 Mds€. La hausse des encours résulte avant tout de la revalorisation des cours des actifs et de la progression des encours des clients institutionnels en France et retail à l’international.
Pour Richard Bruyère, Président d’Indefi Market Research « ce sont les réseaux peu ouverts et/ou affiliés aux compagnies d’assurance qui font aujourd’hui figure de fer de lance pour le développement de l’architecture ouverte ». En effet, pour ces acteurs, l’architecture ouverte est perçue comme unvecteur d’accélération de la collecte en unités de compte à l’heure où le fonds en euros subit uneérosion continue de sa compétitivité.
Au niveau des investisseurs particuliers français, le taux moyen d’architecture ouverte s’affiche en contraction à 36% mi-2011 contre 32% mi-2014, essentiellement sous l’effet des politiques de ré-internalisation mises en œuvre par les grands groupes. Ces derniers, lancés à la reconquête de l’épargne financière de leurs clients, privilégient aujourd’hui les offres ‘maison’, pour des raisons de rentabilité et de contrôle des risques.
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