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Portrait-robot de l’investisseur locatif

L’étude repose sur une enquête réalisée entre le 28 juin et le 11 juillet 2014 auprès de 2 000 clients du Crédit Foncier.  
Sur l’ensemble de la France, le locatif privé a représenté un peu moins de 12% du total estimé des logements construits au premier semestre 2014, chiffre stable par rapport à 2013 mais à comparer à près de 16% en 2012 et à plus de 17% en 2011.

En revanche, le portrait de l’investisseur locatif reste extrêmement fidèle à l’ensemble de ses caractéristiques traditionnelles :


Six régions de prédilection

La concentration de l’investissement locatif en Ile-de-France et dans les cinq régions les plus méridionales (Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Rhône-Alpes), s’accentue : 76% des transactions en 2014, contre 74% en 2010.


Fortes disparités de revenus

Le revenu annuel médian des acquéreurs est à peu près stable, avec une progression de 5,8% en moyenne entre 2010 et 2014. Mais cette moyenne cache des différences de prix immobiliers et de pouvoir d’achat selon les régions.
Ainsi, pour un revenu annuel médian de 67 500€ à l’échelle de la France entière, on constate qu’il est nettement plus élevé en Ile-de-France (72 000€) et, surtout en Rhône-Alpes (74 030€).


Des appartements neufs de 42 m² en moyenne

Près de 9 transactions sur 10 portent sur des appartements, les maisons individuelles ne représentant que 11% du total. La plupart des logements acquis sont d’une moyenne de 42 m² pour un 167 000€, en hausse de 11% par rapport 2010.
Le marché de l’immobilier locatif a suivi la hausse globale des prix de l’immobilier : la part des investissements de 200 000€ et plus, est passée de 22 à 32% en 4 ans.


Trois motivations essentielles

La fiscalité est la première raison citée par les deux tiers des ménages investissant dans l’immobilier locatif avec une forte différence entre deux types distincts d’acheteurs : les trois quarts des investisseurs dans le neuf investissent pour des raisons fiscales alors qu’ils ne sont qu’un quart à investir dans l’ancien pour se constituer un patrimoine. Enfin, 42% affirment acquérir un bien à louer pour disposer d’un futur complément de retraite.


Les acquéreurs profitent de la baisse des taux

La part des investissements financée par le crédit ne cesse de progresser : de 94% en 2010, elle est passée à 97%, avec un montant médian emprunté en progression de 14% sur la même période.
On constate, à la faveur de la baisse continue des taux d’intérêt, une diminution régulière de l’apport initial alors que le nombre de dossiers financés sans aucun apport reste stable aux alentours des 57%.

Etude intégrale gratuite via http://creditfoncier.com/etude-investissement-locatif-2014/

 

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