La FNAIM constate que le plan de relance du logement, annoncé par le Premier ministre, est quasi-exclusivement dédié à la construction de logements neufs. Ellz note également que le volet locatif du plan gouvernemental favorisait la location à loyer maîtrisé pour les nouveaux logements (plafonds de loyers Duflot-Pinel, logements dits « intermédiaires »).
Considérant que cette façon incitative de faire baisser les loyers est bien préférable à toute forme d’encadrement, la FNAIM propose la création d’un statut fiscal du bailleur privé acceptant de mettre à disposition des logements existants à des loyers inférieurs au prix du marché.
Avec un taux de vacance moyen estimé à 7,2%, mais qui peut atteindre 25% selon le territoire, le parc ancien privé doit être considéré comme un gisement de logements à mobiliser pour répondre à « une priorité sociale pour les familles, les jeunes ».
La FNAIM va émettre à cet effet une série de propositions concrètes qu’elle présentera au Premier ministre et à la ministre du Logement, de l’Egalité des territoires et de la Ruralité pour mobiliser le parc ancien privé existant.
Cette initiative, centrée sur la reconnaissance d’un statut fiscal du bailleur privé, sera l’opportunité de lancer une réflexion globale, avec tous les acteurs concernés, sur la fiscalité immobilière des particuliers, afin de la rendre plus simple, plus lisible et plus encourageante.
Comprendre l'économie durable pour s'y investir