… Si la banque m’était contée... par Jean Philippe Bidault*
Après « Si l’argent m’était conté », Jean-Philippe Bidault propose, à travers un genre littéraire nouveau, à la fois historique, littéraire et romancé, de retracer l’histoire de la Banque française. Une manière de revenir sur les grandes figures et aventures humaines qui ont façonné, depuis la Révolution jusqu’à aujourd’hui, notre système bancaire….
Par leur esprit d'entreprise et leur sens du risque, les banquiers façonnent la société : ils la financent, la transforment, l'inspirent. Pourquoi, en dépit de son utilité économique et de son rôle philanthropique, la figure du banquier est-t-elle incomprise de l'opinion publique ?
Pour répondre à cette question, Jean-Philippe Bidault s'est penché sur cinq moments clés de l'histoire bancaire française : les révolutions de 1789 et de 1848, l'aventure des Pereire sous le Second Empire, l'affaire de la Banque industrielle de Chine à l'aube du XXe siècle, et la chute du Crédit Lyonnais à son crépuscule.
Si la Banque m’était contée n’est ni un traité d’économie ni une histoire de la banque, ni un roman ; ce sont cinq récits, sur cinq moments charnières de l’histoire de la banque française, illustrés par le dialogue entre des personnages clés, dont on ne sait s’ils se sont réellement rencontrés.
Avec ce genre littéraire nouveau, Jean-Philippe Bidault donne une approche distrayante d’un sujet sérieux. Il utilise des faits avérés, les remet en scène, à l’aide de dialogues d’archives entre des personnages historiques comme Aristide Briand, Talleyrand, Philippe Berthelot, Necker, les Rothschild…
Au fil des tableaux vivants, on découvre que la banque, l'administration et la politique ont toujours su se réunir dans d'improbables combinaisons pour maintenir la confiance lorsque celle-ci vacille. Dans un mélange des genres où chacun dépasse les conventions, on y voit les politiques raisonner en banquiers, les diplomates en hommes d’affaires et les banquiers déjouer les révolutions.
Comme il y a une raison d’État, il y aurait aussi une raison bancaire qui conduit le pouvoir politique à se servir des grandes banques, et réciproquement et qui condamne le banquier à une position ambiguë, où il suscite à la fois curiosité et méfiance, hostilité et envie, respect et dérision. Parce que l'argent est affaire de passion, celui dont la mission est de le faire circuler, inspire à son tour les passions.
« Si l’argent m’était conté »,
Editions du Palio - 194 pages - 21,50€
ISBN : 978-2-35449-039-3
*Jean-Philippe Bidault, ancien élève de Normale Sup’ en Sciences Physiques, est titulaire d’une maîtrise de Lettres et diplômé de l’Institut de Haute Finance. Après avoir été dirigeant de sociétés, il est actuellement vice-président de la CCEF. Ancien journaliste à Valeurs Actuelles, il a publié de nombreux ouvrages comme auteur ou éditeur et notamment Si l’argent m’était conté (Ed. du Palio, 2012), où il met en scène les échanges économiques et les passions qui les entourent. Il est également président de l’Institut Vitruve (Etudes sur Alésia, capitale des Gaules),
Comprendre l'économie durable pour s'y investir