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Reprise timide mais bien présente des marchés

Analyse d’Anne d'Anselme, Gérante chez Cogefi Gestion

Les marchés actions ont poursuivi leur progression au cours du 2ème trimestre, conformément à notre scénario de début d’année.

Dans un contexte de reprise économique encore timide, où la liquidité afflue et les taux restent historiquement faibles, la valorisation du marché a continué à s’apprécier. Les annonces ou rumeurs de fusions-acquisitions ont également porté le marché, entrainant la revalorisation des secteurs les plus concernés, et constituant une force de rappel pour les titres sous pression. La BCE, craignant la désinflation, s’est montrée plus que jamais accommodante avec des mesures visant à donner davantage de liquidités aux banques afin de relancer le crédit au secteur privé en Europe. Dans ce contexte, le marché n’est certes plus « bon marché », néanmoins nous conservons notre scénario haussier sur les actions jusqu’à la fin de l’année, convaincus que la poursuite de la hausse passera cette fois par l’appréciation des résultats des sociétés. La sélectivité reste donc toujours la clé puisque la relance demeurera modeste et peu homogène.


En Europe, le point bas en termes d’activité a été atteint.

Les réformes mises en place dans les pays périphériques commencent à porter leurs fruits, et la reprise devrait se confirmer au cours des prochains mois. La France a pris du retard dans les mutations budgétaires et structurelles rendues nécessaires, aussi privilégions-nous les sociétés exposées principalement à l’international.


Aux Etats-Unis, l’accélération se confirme après un coup d’arrêt au 1er trimestre dû à un hiver rigoureux.

Les groupes implantés dans cette zone géographique nous semblent attractifs en particulier ceux industriels bénéficiant du niveau bas des prix du gaz. Les craintes d’un ralentissement marqué en Chine s’éloignent et le rythme de croissance de la région reste toujours bien supérieur à la moyenne mondiale. En revanche, l’Amérique Latine demeure une zone difficile dont nous nous tenons à l’écart.
Ainsi, le second semestre devrait être porteur d’une accélération des rythmes de croissance des bénéfices des sociétés. La stabilisation des devises émergentes pourrait également constituer un facteur de soutien. Les économies de coûts, l’excellence opérationnelle et les arbitrages d’actifs sont autant de stratégies que nous privilégions dans notre sélection de titres et qui devraient en favoriser l’appréciation des résultats.

 

Choix d’investissement

Notre stratégie n’a pas subi d’inflexion notable au cours du dernier trimestre et nous avons maintenu dans nos OPCVM un biais positif se traduisant par une exposition actions proche des 100 % dans nos fonds actions et une surexposition actions dans nos OPCVM diversifiés.
Si le contexte politique (Ukraine, Proche-Orient) et certaines statistiques économiques mitigées ont pu quelque peu refroidir l’ardeur de certains, l’abondance des liquidités disponibles et le retour des opérations de fusions-acquisitions ont soutenu les indices.

Concernant les investissements taux, l’analyse du couple rendement-risque nous conduit à être absents du marché des Emprunts d’Etat. Nous privilégions les obligations de sociétés privées à forte composante crédit et à duration courte, dans une optique de portage.

L’exposition actions respecte un équilibre entre valeurs défensives de croissance d’une part, valeurs cycliques et financières d’autre part. La problématique des litiges bancaires est revenue notamment sur le devant de la scène et nous a conduits à réduire notre exposition au secteur.

Enfin, notre participation aux introductions en Bourse a été sélective et motivée par des fondamentaux attractifs et une bonne visibilité sur les résultats.

www.cogefi.fr

 

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