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Italie : La « Renzimania » gagnera-t-elle l’Union Européenne ?

Alors que l’Italie s’apprête à prendre la présidence tournante de l’UE au 1er juillet, Euler Hermes, n°1 mondial de l’assurance-crédit, analyse la situation de l’économie italienne, entre éclaircies économiques et défis politiques : 

- Légère reprise (+0,4% en 2014 et +1,% en 2015) après 2 années de récession, grâce, d’une part à la croissance de ses exportations, qui ont montré un réel dynamisme sur les trois derniers trimestres alors qu’une modération salariale est en train de s’opérer progressivement, d’autre part au support de la BCE et à l’effet confiance suscité par Matteo Renzi

- Cependant, il n’y aura pas d’effet de transmission de cette reprise aux entreprises avant 2015, en raison d’une consommation toujours faible et du manque de financement de l’investissement. « L’Italie est le 3ème partenaire commercial de la France ; une embellie ne peut que tirer la croissance des entreprises françaises exportatrices, à la condition que celles-ci restent vigilantes quant à la solidité de leurs partenaires commerciaux, explique Nicolas Delzant, président du Directoire d’Euler Hermes France. Les délais de paiement, souvent utilisés de manière extensive en Italie, semblent enfin se réduire (95 jours en 2014 au lieu de 100 en moyenne en 2013), mais restent nettement supérieurs aux délais de paiement réglementaires de 60 jours. » Les défaillances devraient aussi se stabiliser au 2ème  semestre de l’année et connaitraient un léger repli en 2015 à -2%.

- L’Italie entre dans une nouvelle période de stabilité politique, attendue par le secteur privé, qui demande plus de réformes pour faciliter le financement de l’investissement. L’élection de Matteo Renzi, renforcée par les résultats des élections européennes en mai, lui permettront d’accéder à la présidence de l’UE avec une assise politique solide. « L’Italie prendra la présidence européenne dans un moment crucial du chantier de l’intégration européenne avec la formation de la nouvelle Commission Européenne d’ici octobre et la mise en place du mécanisme de supervision unique des banques de la zone euro par la BCE début novembre. Elle est, avec la France, un des pays toujours sous « surveillance » pour cause de déficit excessif. Même si les raisons divergent (dépense publique pour la France, intérêts sur la dette pour l'Italie), elle a bien l’intention de peser sur le débat européen quant à  la vitesse d'ajustement des comptes publics », témoigne Ludovic Subran, Chef Economiste chez Euler Hermes.

www.eulerhermes.fr/

 

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