Pour Meilleurtaux.com, il faut lutter contre les effets contre-productifs des lois du début du quinquennat
Face aux chiffres désastreux de la construction, baisse de 20% des permis de construire en mai, 8,5% pour les mises en chantier, le gouvernement a finalement dû se rendre à l’évidence : la politique du gouvernement menée depuis le début du quinquennat Hollande est un échec.
Les raisons sont multiples et l’ensemble de la profession s’accorde sur le sujet, les normes de constructions sont trop strictes et trop couteuses, la Loi Duflot, la Loi Alur plutôt que d’encourager les investisseurs ont produit l’effet inverse « la stigmatisation répétée des propriétaires bailleurs et la victimisation permanente des locataires par l’ancienne Ministre du logement ont clairement rebuté les potentiels acheteurs investisseurs » Explique Maël Bernier, directrice de la communication et porte-parole de Meilleurtaux.com « Or nous savons que pour qu’un marché soit fluide, il ne faut pas opposer en permanence les uns et les autres, la construction ayant besoin de ces investisseurs. » Ajoute Hervé Hatt, Président de Meilleurtaux.
Face à ce constat partagé, le Premier Ministre va proposer de nouvelles mesures, notamment : relever les plafonds de loyer dans certaines zones (dispositif Duflot), ajustement de la GUL (Garantie Universelle des loyers) pour que le dispositif soit moins couteux et aménagement du Prêt à taux Zéro avec retour notamment dans l’ancien dans certaines zones rurales sous réserve de travaux.
Les nouvelles mesures sont-elles dans le bon sens ?
« Si certaines mesures semblent aller dans le bon sens, notamment les mesures de simplifications des normes de construction, certaines ne vont pas encore assez loin ou sont même assez déconnectées de la réalité du marché » estime Hervé Hatt, Président de Meilleurtaux « En effet, le retour s’il est confirmé, du prêt à taux zéro dans l’ancien mais principalement dans les zones rurales, alors que la demande des jeunes accédants à la propriété est sociologiquement et logiquement concentrée dans les grandes agglomérations, dénote d’un profond décalage avec les réels besoins car les jeunes cherchent à s’installer dans les centres villes là où se trouve l’activité économique et surtout les emplois. » remarque Maël Bernier.
« Ce sont donc dans les zones dites tendues classées A que les primo-accédants ont le plus besoin d’aides pour financer l’acquisition d’un premier logement, là où les prix sont les plus élevés », conclut Hervé Hatt.
En savoir plus : www.meilleurtaux.com
Comprendre l'économie durable pour s'y investir