Alors que la Loi Alur a donné un statut à l’habitat participatif, dans le cadre de la loi du 24 mars 2014, et que la colocation concerne de plus en plus de Français, le réseau Guy Hoquet l’Immobilier a souhaité observer la perception de ces nouveaux modes d’habitat, grâce à un sondage CSA.
La colocation, uniquement une affaire de jeunes ?
Parmi les Français interrogés, près d’1 sur 6 (16%) déclare avoir déjà vécu en colocation. Une expérience qui prend de l’ampleur chez les jeunes : ils sont 31% chez les 18-24 ans, contre 8% chez les 50-64 ans à avoir partagé un logement.
Avec un âge moyen de 25 ans, les colocataires sont très largement des jeunes, mais sont majoritairement des actifs : 54% contre 45% d’étudiants et 1% de retraités.
Pour une large majorité de Français, ce mode d’habitat reste d’ailleurs une affaire de jeunes : 74% pensent que la colocation est plus appropriée pour les étudiants, ils citent ensuite les célibataires (12%) mais aussi les personnes retraitées vivant seules (9%). Les couples et familles n’étant cités respectivement que par 3% et 2% des sondés.
Un choix fait en grande majorité par nécessité, avec une motivation financière
Pour une grande majorité de Français, la vie en colocation est une nécessité plutôt qu’un choix (84% contre 16%). Toutefois, cette tendance s’atténue auprès des personnes vivant ou ayant vécu en colocation qui sont plus d’un quart (27%) à estimer que la colocation est un choix.
Pour vivre en colocation, les motivations sont variées, avec en tête la dimension budgétaire :
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La réduction du budget logement est ainsi évoquée par 83% des Français. Les jeunes sont un peu moins concernés avec seulement 75% des 18-24 ans qui citent l’aspect financier.
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L’envie de ne pas vivre seul(e) motive 34% des sondés. Ce chiffre s’accentue chez les plus de 65 ans qui sont 41% à mentionner cette motivation.
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27% des Français admettent que trouver un logement plus grand est une raison qui motive à vivre en colocation.
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Trouver plus facilement un logement motive 30% d’entre eux.
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Les rencontres : seuls 14% des Français trouvent que la possibilité de faire des rencontres est une raison pour choisir la colocation.
« La crise du logement et la baisse du pouvoir d’achat favorisent l’orientation des Français vers de nouveaux modes d’habitat, en tête desquelles la colocation. Si elle reste une solution surtout envisagée pour les jeunes, elle offre de nombreux atouts qui séduisent aussi des actifs voire des retraités. C’est une étape que de plus en plus de Français vivent dans le parcours immobilier. A nous professionnels, de mettre en place les offres, les services et le conseil adaptés pour répondre aux besoins des colocataires », explique Fabrice Abraham, directeur général de Guy Hoquet l’Immobilier.
Les tâches ménagères, principale difficulté identifiée par les gens qui vivent en colocation
Le sondage révèle que les difficultés de la vie en colocation ne sont pas forcément celles que l’on imagine. Partager les parties communes est une réelle difficulté pour seulement 28% d’entre eux.
Alors que pour les personnes n’ayant jamais vécu en colocation, partager les parties communes est l’aspect le plus difficile de la vie en colocation (38%), ce point n’est vécu comme une réelle difficulté que par 28% des colocataires. Ces derniers, par contre, élèvent au rang numéro un des difficultés le partage équitable des tâches ménagères.
L’habitat participatif : un statut avec Alur, mais un concept qui reste encore méconnu des Français
Le réseau a également interrogé les Français sur l’habitat « participatif », cette solution qui consiste à se mettre à plusieurs pour concevoir et financer son logement en y intégrant des valeurs telles que la solidarité, le respect de l’environnement, le partage ou encore la mixité sociale, et auquel la loi Alur a apporté un cadre juridique dans le cadre de la loi du 24 mars 2014.
Si plus d’1 Français sur 2 dit avoir déjà entendu parler de cette solution, ils sont seulement 23% à bien identifier ce dont il s’agit. Les seniors (65 ans ou plus) sont les plus au fait de ce nouveau mode d’habitat (70% en ont déjà entendu parler).
Quand on leur explique le principe de ce nouveau mode d’habitat, les Français sont partagés :
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50% jugent que c’est une solution utopique qui ne répond pas aux problèmes de logement en France,
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37% pensent que c’est une solution séduisante mais qui ne peut pas se généraliser, même à long terme,
- et seuls 13% pensent que c’est une solution d’avenir pour répondre efficacement aux défis qui se posent aujourd’hui en France en matière de logement.
Source : guy-hoquet.com
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