La croissance économique combinée des pays nordiques va progresser de 1,6% cette année, et de 1,9% en 2015. Une croissance plus importante que celle prévue dans la zone euro, dont le taux devrait être de 1,2% en 2014 et de 1,5% en 2015.
Pour Helge J. Perdersen, Global Chief Economist chez Nordea, la robustesse des finances publiques et la vigueur des exportations des pays scandinaves permettra à ces derniers de faire figure de valeurs refuges sur les marchés financiers, à chaque fois que cela sera nécessaire.
En Suède, la forte accélération de la demande intérieure est l’un des principaux moteurs de la croissance depuis le début de l’année. La politique économique demeure néanmoins très expansionniste. Le taux de chômage reste relativement élevé et l’inflation est bien plus basse que l’objectif de la Risbank. Ce constat a amené la banque à baisser ses taux d’intérêt une fois de plus cette année, à 0,5%, ce qui marque le point bas du cycle d'assouplissement en cours.
En Norvège, la croissance économiquea été plus soutenue qu’initialement prévu depuis le début de l’année. Le marché du logement semble gagner du terrain après une brève période de baisse des prix, en fin d’année 2013. Cette amélioration a été favorisée par les facilités de crédit octroyées par les banques et les taux d’emprunt plus bas. Cependant, nous nous attendons toujours à un léger ralentissement au cours de la période de prévision, en raison notamment de la baisse de l'activité d'investissement à l’échelle mondiale.
Au Danemark, le gouvernement a poursuivi sa politique économique orientée sur les réformes et la croissance. Le marché du logement montre enfin des signes d'amélioration modérée, bien qu'il existe encore des différences régionales considérables. L'emploi est reparti à la hausse et la demande intérieure semble prête à redémarrer au cours de la période de prévision, après de nombreuses années en sommeil.
Pour la Finlande, il a été très difficile de sortir de la crise financière. Après de fortes baisses de l’activité économique au cours des dernières années, le ralentissement se poursuit cette année. L’une des principales raisons est le ralentissement de l'économie russe, avec de graves conséquences sur les exportations finlandaises et les achats transfrontaliers. Cependant, compte tenu de la reprise économique internationale, les perspectives vont s’améliorer pour la Finlande.
Comprendre l'économie durable pour s'y investir