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Les entreprises européennes du luxe sont sensibles au risque de réputation

Selon un rapport publié par ACE*, les deux tiers des entreprises européennes du luxe considèrent qu’elles sont plus exposées au risque d’atteinte à la réputation que les entreprises des autres secteurs. En effet, 75% des responsables interviewés estiment que la réputation est l’actif le plus important de leur entreprise et 80% pensent que ce risque est plus difficile à gérer que les risques traditionnels. Environ 6 répondants sur 10 jugent que la mondialisation entraîne une plus grande interdépendance des risques et parmi les obstacles les plus importants à la gestion du risque de réputation, ils citent : 

- l’absence d’outils et de processus 64%,

- le manque de budget 62%,

- le manque de temps et d’attention de l’équipe de direction 56%, et

- le manque de ressources humaines et de compétences 56%.

 

3 grandes catégories de risques susceptibles d’avoir le plus grand impact financier sur leur activité dans les deux prochaines années 

1/  Risque environnemental : 60% des répondants pensent que leurs clients et leurs actionnaires accordent une plus grande importance au risque environnemental. Les questions les plus préoccupantes sont la pollution atmosphérique, la destruction des habitats et des espèces protégées et la rareté de l’eau. Les entreprises du secteur doivent donc montrer qu’elles prennent les mesures appropriées pour gérer leur exposition à ce risque.

2/ Risque lié aux voyages d’affaires : 53% pensent que la dépendance de leur entreprise aux déplacements n’a jamais été aussi élevée malgré le développement de nouvelles technologies comme la vidéoconférence. Consacrant plus de temps et d’énergie à nouer des relations de travail sur des marchés qui leur sont moins familiers - notamment en Asie, Amérique latine et Moyen-Orient -, les salariés européens sont exposés à des risques plus élevés et plus complexes.

3/ Risque de responsabilité des dirigeants très préoccupant : 47% pensent que leurs dirigeants se sentent plus exposés et étudient plus attentivement le dispositif d’assurance en responsabilité des dirigeants mis en place par leur entreprise. Malgré cette attention, plus des deux tiers des entreprises interrogées déclarent ne pas avoir d’assurance spécifique pour les risques de responsabilité des dirigeants, et ne pas savoir si ce risque est couvert par une autre assurance.


Viennent ensuite 4 catégories de risques, ceux liés :
- aux infrastructures et à la chaîne d’approvisionnement,
- à l’exportation,
- à la cybercriminalité,
- au terrorisme et à la violence politique.

*ACE Group, grand assureur mondial, implanté dans 54 pays, est cotée à la Bourse de New York (NYSE : ACE) et figure dans l’index 500 de S&P.

Plus d’informations sur l’étude : www.acegroup.com/fr-fr/

 

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