Le gouvernement cherche à vider la loi Duflot de sa substance : la FNAIM, par la voix de son président Jean-François Buet, se demande s’il faut se réjouir ou se désoler de cette nouvelle.
« Se réjouir, bien sûr, de constater que le principe de réalité prévaut désormais. Les pouvoirs publics reconnaissent le bien-fondé des mises en garde adressées depuis le début par les professionnels de l’immobilier.
En effet, sous le couvert de protéger les locataires, le texte a découragé les propriétaires bailleurs.
Or sans ces derniers, la notion même d’immobilier locatif disparaît !
Cependant, comment ne pas s’attrister qu’il faille attendre qu’une loi soit votée pour découvrir qu’elle est destructrice ?
En attendant, le texte existe. Il a récemment été voté par la représentation nationale. Il reste à écrire les décrets d’application. C’est par ce moyen que le gouvernement compte détricoter le dispositif. Souhaitons que cette fois, au moment de la rédaction, les professionnels de l’immobilier seront entendus. »
Comprendre l'économie durable pour s'y investir