Etude réalisée par d’Allianz Global Investors
Selon une récente étude menée par Allianz Global Investors, les primes des transactions sur les petites et moyennes entreprises dépassent de loin celles des plus grandes. Dopées par l’optimisme général sur l’embellie conjoncturelle, les entreprises recherchent des opportunités de croissance externe dans un contexte où les valorisations restent dans l’ensemble attrayantes. Cet optimisme laisse à penser que les entreprises seront de plus en plus nombreuses à privilégier les opérations de fusion-acquisition et les dépenses en capital, au détriment de la croissance organique et du désendettement, qui ont prévalu dans la période qui a suivi la crise.
Entre 2001 et 2013, les acquéreurs américains étaient prêts à payer une prime de fusion-acquisition de 25% en moyenne pour les petites capitalisations et d'un peu plus de 26% pour les moyennes capitalisations, selon les indices de Standard & Poor’s analysés par l’équipe de recherche thématique sur les Marchés de Capitaux d'Allianz GI. La prime de fusions-acquisitions concernant les grandes capitalisations s'élevait en revanche à seulement 10%. Les primes étaient calculées sur la moyenne des cours des vingt derniers jours de cotation précédant l’annonce du rachat.
Le cash-flow net disponible des entreprises non financières, exprimé en pourcentage du PIB, s'élève à4% pour les sociétés américaines, non loin de son plus haut historique de 4,4%. Au sein du G4 composé des États-Unis, du Royaume-Uni, de l'Europe et du Japon, ce chiffre s'est hissé à 3% du PIB global en fin d'année dernière, ce qui représente une hausse de 2% par rapport au niveau atteint à la mi-2009.
Un autre facteur semble également entrer en ligne de compte : les entreprises américaines affichant des excédents de trésorerie en dehors des États-Unis cherchent à éviter l'imposition qui résulterait du rapatriement des fonds. Elles choisissent donc d'employer cet argent à l'acquisition de sociétés à l'étranger.
Rapport complet « La répression financière, moteur de la reprise des activités de fusion-acquisition ? » disponible, en anglais, via :
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