Guillaume Cairou, Président du Club des Entrepreneurs, se félicite de cette initiative.
Il affirme qu’aucune raison ne s’oppose à ce que la France soit le dernier Etat du monde à réfléchir au degré optimal entre libre échangisme et protectionnisme pour préparer sa compétitivité future. « Nous adressons en revanche une mise en garde : ce décret ne doit pas être l’occasion du réveil de nostalgies », précise-t-il.
Et de poursuivre : « Nous saluons cette initiative gouvernementale en ce qu’elle tente de placer la compétitivité de nos entreprises stratégiques au cœur de la politique économique française, ce qui jusque-là, était une lacune grave de notre stratégique économique. »
« La France doit refuser que les pertes induites par la compétition internationale soient unilatérales et systématiquement à son détriment. Ce décret constitue la pierre angulaire utile d’un arsenal offensif qui doit être déployé par le gouvernement pour renforcer et développer des leaders mondiaux français alors que nous comptons plus d’un dixième de nos entreprises dans le Top 100 des plus grandes entreprises mondiales. Ces pépites sont précieuses. Il faut les préserver », conclut-il.
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