Extrait du Marketscope Avril 2014 d'ING Investment Management
En dehors des mesures de stimulation du gouvernement chinois, aucune autre tendance ne justifie une reprise durable des marchés (d’actions) émergents. Les fondamentaux restent faibles et nous demeurons dès lors négatifs à leur égard à moyen/long terme
Ces derniers mois, les marchés n’ont guère été guidés par les facteurs fondamentaux. La dynamique des marchés est surtout déterminée par le comportement des investisseurs les plus actifs, qui sont en train de normaliser les fortes concentrations apparues au sein de leurs portefeuilles au cours des 12 derniers mois environ. Ceci explique, par exemple, pourquoi les classes d’actifs, les régions et les secteurs très populaires au début de l’année ont affiché des performances médiocres ces derniers temps. Nous pensons ici aux actions en général, au Japon et à des segments spécifiques du secteur technologique. En revanche, les classes d’actifs auparavant délaissées, comme les matières premières, les obligations d’État et les marchés émergents, performent désormais très bien.
Nous conservons nos positions risquées au sein de notre répartition tactique des actifs. Maintenant que les investisseurs ont plus ou moins normalisé leurs positions, ils devraient se focaliser davantage sur la reprise cyclique dans les économies développées. Après plusieurs mois de repli, les rendements obligataires semblent avoir atteint leur plancher. Ceci devrait accroître les opportunités pour les actions, que nous surpondérons fortement depuis peu. Pour les valeurs immobilières, la perspective d’une hausse (modérée) des taux implique une diminution du potentiel haussier. La bonne performance récente des marchés émergents nous a incités à adopter une pondération neutre des obligations de la région. Pour les actions, nous avons été neutres pendant quelques semaines, mais sommes à nouveau sous-pondérés.
Comprendre l'économie durable pour s'y investir