Connexion
/ Inscription
Mon espace
Questions de gestion
ABONNÉS
Partager par Linked-In
Partager par Xing
Partager par Facebook
Partager par email
Suivez-nous sur feedly

Les dettes subordonnées des banques et des assureurs conservent tout leur potentiel

Le point avec l’équipe de Lazard Frères Gestion


1/ Conjoncture économique

Les Etats-Unis

Scénario :  La poursuite de la baisse du taux de chômage va permettre à la Réserve Fédérale de continuer la réduction de ses achats de titres au même rythme durant l’année.

Évolution récente : - La croissance du PIB au 4ème trimestre a été revue en hausse de 0,2 point à 2,6% en rythme annualisé, tirée par des dépenses de consommation privée plus fortes qu’initialement estimées.
- 192 000 emplois ont été créés dans le secteur privé au mois de mars et les créations d’emplois du mois précédent ont été révisées à la hausse. Le taux de chômage est stable à 6,7% grâce à une remontée du taux de participation.
- L’ISM manufacturier passe de 53,2 à 53,7 en mars et l’ISM non manufacturier efface les deux tiers de la forte baisse du mois précédent pour s’établir à 53,1.
- La consommation des ménages est en hausse de 0,2% au mois de février après avoir été en moyenne stable aux mois de décembre et de janvier. Les ventes de voitures progressent fortement au mois de mars.

A surveiller : A l’issue de la réunion du Comité de politique monétaire de mars, la Réserve Fédérale, qui a fait évoluer sa forward guidance vers des critères plus qualitatifs, a annoncé que la remontée des taux directeurs se ferait longtemps après la fin de son programme d’achat d’actifs sous condition de non dérapage de l’inflation et sous réserve que les conditions économiques la justifient. Les projections médianes de taux directeur ont été revues en hausse de 25 points de base à 1,0% fin 2015 et de 50 points de base à 2,25% fin 2016.


La zone Euro


Scénario :
La croissance accélère progressivement dans la zone euro, ce qui devrait limiter le risque de déflation.

Évolution récente : - L’indice PMI composite de la zone euro recule légèrement, à 53,1 au mois de mars contre 53,3 un mois plus tôt. En revanche, sur l’ensemble du 1er trimestre, il progresse de plus d’un point par rapport au trimestre précédent.
- L’inflation ralentit à 0,5% sur douze mois au global et s’établit à 0,8% hors alimentation et énergie d’après l’estimation avancée pour le mois de mars. Cette moindre progression des prix résulte notamment d’effets calendaires.
- Après des révisions en baisse sur les derniers mois, le taux de chômage est stable à 11,9% au mois de février.
- Les ventes au détail sont en hausse de 0,4% au mois de février et les ventes de voitures rebondissent de 3,5% après avoir fortement diminué en janvier.

A surveiller : En France, les indices PMI ont fortement progressé au mois de mars. L’indice PMI composite est en hausse de près de 4 points et s’établit désormais sur un plus haut depuis plus de deux ans à 51,8. Les enquêtes PMI avaient tendance à sous-estimer la croissance française et ce rebond s’apparente plutôt à une normalisation qu’à une accélération significative de l’activité économique, les autres indicateurs n’affichant pas un tel rebond. Globalement, ceux-ci restent cohérents avec une croissance faible.


La Chine

Les indicateurs de conjoncture se sont dégradés au premier trimestre. Aux mois de janvier et de février, la production industrielle ralentit à 8,6% sur un an, les ventes au détail se modèrent et l’indice PMI manufacturier HSBC s’établit sur un plus bas depuis juillet 2013 à 48,0 au mois de mars. L’indice PMI non manufacturier HSBC est mieux orienté. A l’issue du Congrès annuel, les dirigeants chinois ont communiqué une cible de croissance stable à 7,5% pour 2014 et des mesures de soutien à l’activité viennent d’être annoncées.

 

2/ Choix d’allocation

Nous incluons une composante d’analyse tactique dans nos choix d’allocation. Cette analyse à court-terme (1/3 mois) vient s’ajouter à notre analyse fondamentale, cette dernière restant prépondérante. La composante fondamentale contribue pour 70% à l’allocation globale et la composante tactique court-terme pour 30%.
Nous maintenons les positions tactiques sur les actions et les obligations. Au sein de la poche actions, nous allégeons l’Europe et les Etats-Unis pour renforcer les pays émergents. Ces derniers ont pris beaucoup de retard au cours des derniers trimestres et devraient profiter des mesures de soutien à l’activité en Chine et de la fin du cycle de hausse des taux au Brésil.

www.lazardfreresgestion.fr/

 

 Comprendre l'économie durable pour s'y investir

 

Lire la suite...


Articles en relation