Telle est la conclusion de la recherche* d’EDHEC-Risk Institute, intitulée « Improved Risk Reporting with Factor-Based Diversification Measures ».
Avant la crise financière, les portefeuilles des fonds de pension souffraient d’une diversification insuffisante, avec une concentration sur un nombre réduit de catégories et classes d’actifs.
Depuis la crise de 2007, on peut observer une réelle tendance de diversification des investissements, mais cela ne signifie pas pour autant que cette diversification soit efficace.
Cette recherche présente de nouveaux indicateurs de diversification basés sur le concept d’allocation de facteurs de risques plutôt que sur celui d’allocation d’actifs. Les auteurs souhaitent déterminer le rapport entre l’apparence de diversification (le nombre effectif de classes ou de constituants, ou « effective number of constituents » (ENC)) et la réalité de la diversification (le nombre effectif de paris ou « effective number of bets » (ENB)), qui mesure le nombre réel de paris risqués indépendants pris par les investisseurs. L’ENB permet une analyse plus fine de l’évaluation du rapport risques/performance.
Investir dans de nombreuses classes ou catégories d’actifs sans tenir compte de la corrélation des risques peut en effet se révéler contre-productif, dans un premier temps au niveau de la diversification, et, dans un second temps, sur le plan de la performance.
Accéder à l’étude EDHEC-Risk Institute
EDHEC Publication Improved Risk Reporting with Factor-Based Diversification Measures
* Recherche menée avec le soutien de CACEIS dans le cadre de la chaire d’EDHEC-Risk Institute intitulée “New Frontiers in Risk Assessment and Performance Reporting”, sur les 1000 fonds de pension américains les plus importants, au 30 septembre 2002, 30 septembre 2007 et 30 septembre 2012.
www.edhec-risk.com - www.caceis.com
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