Selon le 3ème édition du baromètre* du cabinet d'audit Deloitte, 63% des Français estiment que leur pension de retraite ne sera pas suffisante pour couvrir leurs besoins financiers.
Si la réforme des retraites est jugée nécessaire par les Français, 19% ne sont pas convaincus que ces dernières annonces apportent plus d’équité et 13% qu’elles ne sont pas suffisantes pour préserver durablement le système par répartition. 22% jugent également sévèrement les apports de la réforme sur les conditions de préparation anticipée à la retraite.
Après une embellie en 2012, l’inquiétude des Français retrouve son niveau de 2011 et sont de plus en plus préoccupés par la retraite (54% pour les actifs contre 51% en 2012). Ces derniers sont convaincus que leur situation sera plus défavorable que celle des retraités d’aujourd’hui.
67% des actifs pensent partir à la retraite à partir de 65 ans. L’âge moyen estimé de départ à la retraite est de 65,2 ans, moyenne plus élevée chez les 25/34 ans (67 ans) et pour les 35/44 ans (66 ans).
Si 63% des actifs considèrent que leur pension future ne suffira pas à couvrir leurs besoins financiers, ils sont même 77% à estimer nécessaire, arrivés à la retraite, de devoir compléter leur revenu par d’autres sources. De manière générale, ces actifs sont 1 sur 2 à n’avoir aucune idée du montant de leur future retraite
40% des actifs n’ont confiance en aucun des interlocuteurs dans le domaine de la retraite pour les aider à se préparer à cette échéance.
53% des actifs disent épargner pour financer leur retraite, contre 61% en 2012. Les mentalités évoluent sur le choix des produits d’épargne, avec une place de plus en plus grande pour les rendements et les avantages fiscaux, face à la disponibilité de l’épargne, et un regain d’intérêt pour l’assurance vie (+7 points). Les comptes sur livret perdent 6 points en tant que produit privilégié.
Pour placer leur épargne en vue de la retraite, 66% privilégient les banques pour leur proximité notamment. Les assurances / mutuelles sont privilégiées par 20% des épargnants.
Les épargnants jugent de façon mitigée leur établissement et pointent un déficit de conseil et de personnalisation. 26% des épargnants retraite seraient prêts à payer pour bénéficier de services de conseils ou d’accompagnement à valeur ajoutée.
Accéder à l’intégralité de l’étude : www.deloitte-france.fr/documents/Barometre_Retraite2014.pdf
*Sondage réalisé quelques jours après les annonces des mesures de la réforme 2013, cette 3ème édition a été administrée par l’institut Harris Interactive auprès de 4 000 personnes.
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