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Marchés émergents : faits et chiffres marquants Mars 2014

Selon Barings, les prévisions pour un grand nombre de pays frontières sont positives dans les régions Asie-Pacifique et MENA.


Marchés émergents globaux :
 bien orientés en février, les bourses émergentes comme développées ont bénéficié d’un regain d‘appétit pour le risque et les investisseurs se sont montrés rassurés sur le rythme de réduction d’achat d’actifs de la Fed, qui, comme les autres banques centrales, a confirmé son engagement pour une politique monétaire en faveur de la croissance.

Au Brésil, la banque centrale a poursuivi son mouvement de hausse des taux entamé en avril dernier avec un relèvement de 25 pb à 10,75%, afin de juguler de fortes pressions inflationnistes.

Au Chili, les taux ont au contraire baissé de 25 pb à 4,25% et la banque a indiqué son intention de poursuivre dans cette direction.

En Argentine, le gouvernement semble s’engager vers une politique plus favorable aux investisseurs. Mi-février, le gouvernement a initié un nouveau mode de calcul de l’inflation, les chiffres officiels manquant de crédibilité depuis longtemps. En 2013, ces derniers évoquaient une inflation inférieure à 11% quand les commentateurs la situaient entre 25 et 30%. L’inflation pour janvier ressort à 3,7%, ce qui semble correspondre à la réalité. Fin février, le gouvernement a conclu un accord avec le groupe énergétique espagnol Repsol à la suite de son expropriation de 51% de la compagnie YPF. Le gouvernement a donné à Repsol des obligations d’Etat pour une valeur de 4,67 bn$ et Repsol s’est engagé à ne mener aucune action en justice. Globalement, la faiblesse du dollar par rapport aux monnaies émergentes a bénéficié à l’ensemble des marchés.

Le Renminbi a fait exception, les autorités chinoises ayant autorisé leur monnaie a baissé. Fin février, l’indice PMI indique à nouveau une contraction de l’activité à 48,5 sur le mois contre 49,5 en janvier. Pour la première fois depuis juillet 2013, la production comme les commandes ont baissé en Chine et ce alors que les chiffres se redressent dans le reste de la région Asie Pacifique pour la production industrielle, notamment au Bengladesh, au Pakistan et au Vietnam. Au Bengladesh, les perspectives pour le secteur pharmaceutique sont prometteuses avec un grand nombre de belles valeurs. Cette industrie a bénéficié d’un soutien gouvernemental fort et s’est tellement développée que ses exportations dépassent maintenant celles du prêt-à-porter.

Europe Centrale, le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord. Si la Russie a fortement baissé sur fond de crise ukrainienne, les autres marchés de la zone ont plutôt bien performé en février. En $, la Grèce et la Pologne affichent même des performances à 2 chiffres et l’Afrique du Sud frôle les 10%, à + 9,24%. Les bourses ont là aussi bénéficié du regain d‘appétit pour le risque. De plus, alors qu’en janvier les banques centrales avaient dû monter leur taux face à la faiblesse des monnaies et aux déséquilibres budgétaires, en février, elles les ont au contraire baissé. En Hongrie, les pressions inflationnistes s’étant réduites avec la modération des prix de l’énergie, les taux ont cédé 15 pb à 2,70%. La croissance du 4e trimestre a également été plus forte, tendance qui se confirme pour les mois à venir. La Hongrie présente à nouveau un excédent de ses comptes courants, la rendant moins dépendante des financements externes. La Roumaine a également baissé ses taux de 25 pb à 3,50%. La baisse des prix alimentaires a réduit la pression inflationniste et les comptes courants comme la croissance économique ont bénéficié de la hausse des exportations.

Quelques indicateurs font état de signaux positifs sur la croissance industrielle dans de nombreux pays d’Europe Centrale. En République Tchèque, l’indice PMI enregistre son 10e mois consécutif de hausse, de 55,9 en janvier à 56,5 en février, plus forte amélioration depuis avril 2011. En Pologne, les exportations affichent aussi leur plus forte hausse depuis avril 2004. En Turquie, en dépit de la nouvelle régulation bancaire qui a limité le nombre de transactions par carte bleue ainsi que les prêts, l’industrie se redresse. Les meilleures opportunités nous semblent se situer au sein des marchés frontières de la région MENA. L’économie est en forte croissance au Qatar et aux Emirats Arabes Unis. Ces deux pays devraient être promus en mai dans l’indice MSCI emerging markets. Nous restons également optimistes sur les perspectives des banques au Nigéria. Dans ce marché à fort potentiel, l’activité de prêt continue à se développer et le contrôle des coûts s’améliore. Enfin, le pays est sur le point de réviser son mode de calcul de la croissance, ce qui devrait donner lieu à une nette révision à la hausse de la taille de l’économie nationale et faire ressortir le fait que le Nigéria est une des économies majeures en Afrique.

Accéder aux données économiques en chiffres :

www.barings.com/ucm/groups/public/documents/marketingmaterials/121359.pdf

 

 Comprendre l'économie durable pour s'y investir

 

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