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Hausse de l’investissement mondial en immobilier d’entreprise en 2014

Selon l’étude Investment Atlas de Cushman & Wakefield, qui analyse les volumes investis en immobilier d’entreprise dans 62 pays, les volumes investis dans le monde devraient augmenter de 13% en 2014.

« L’Amérique du Nord et l’Europe de l’Ouest seront les principaux moteurs de l’activité. Cette dernière sera plus généralement stimulée par l’amélioration des fondamentaux des marchés locatifs, la plus forte demande des investisseurs et de nouvelles sources de financement. Le marché profitera également en 2014 de la poursuite de l’élargissement des critères de recherche des investisseurs au-delà du seul segment core, après une année 2013 marquée par un regain d’intérêt pour certains marchés émergents d’Asie, des villes américaines secondaires et quelques pays d’Europe du Sud  », précise Olivier Gérard Président de Cushman & Wakefield France.

En 2013, 859 Mds€ ont été investis dans le monde, soit une hausse de 22,6% sur un an, le volume le plus élevé depuis 2007. La hausse des volumes investis et des valeurs s’est accompagnée d’une baisse des taux de rendement prime, revenus à des niveaux d'avant crise.

Investissements transfrontaliers : hausse de 24,3% sur un an
La part des acteurs investissant en dehors de leur pays d’origine s’élève à 17,6% de l’ensemble des montants engagés sur la planète en 2013. Particulièrement actifs en Europe, les investisseurs internationaux actifs en dehors de leur continent d’origine jouent en outre un rôle de plus en plus décisif.


Europe (EMEA)

En 2013, 179,3 Mds€ ont été investis dans la zone EMEA, soit une hausse de 23% par rapport à 2012. Rebond de l'activité en Europe du Sud, où les volumes ont progressé de 107% d’une année sur l’autre. Soutenus par un marché de la dette plus dynamique, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni continuent de représenter l’essentiel de l’activité : affichant une hausse de 24% sur un an, ces trois pays concentrent 66% de l’ensemble des montants engagés dans la zone EMEA en 2013. L’intérêt plus marqué des acteurs opportunistes et des investisseurs non-européens a par ailleurs joué un rôle décisif dans le renouveau du marché européen.
En 2014, cette tendance devrait se poursuivre avec une progression des volumes estimée à +12/13% par rapport à l’année précédente.


France

15,1 Ms€ ont été investis en 2013, soit une hausse de 1% sur un an et une légère baisse de 3% par rapport à la moyenne des dix dernières années. Les commerces et les locaux industriels ont été particulièrement dynamiques.
Les volumes investis sur l’année 2014 devraient croître de 5 à 10%. Plusieurs grandes ou très grandes transactions sont déjà en cours de concrétisation,témoignant de l’ampleur des fonds à placer et du vif appétit d’investisseurs institutionnels long terme (assureurs, fonds souverains). Mais les efforts consentis par certains vendeurs et l’intérêt des acteurs opportunistes joueront aussi en faveur de biens moins sécurisés, confirmant l’attrait du marché français pour des profils plus variés d’investisseurs.


Asie-Pacifique

Forte hausse en 2013 de 25%, avec 413,9 Mds€ de volumes investis, soit 48% des montants engagés sur la planète en 2013 - somme à relativiser puisqu’elle est constituée à 70% de ventes de terrains en Chine. La demande pour les actifs prime s’est accrue au 4e trimestre : actifs de bureaux et de commerces en Chine, entrepôts logistiques dans les grands pôles industriels du Japon et de Singapour. Le Vietnam et la Malaisie sont dans le peloton de tête des marchés émergents les plus actifs, avec des volumes en hausse de 58% et 37% sur un an.
En 2014, les montants engagés pourraient croître de 7 à 8%. L’amélioration du climat économique mondial et la croissance des économies nationales asiatiques devraient continuer de stimuler l’activité du marché de l’investissement en 2014.


Amérique du Nord

En 2013, avec une hausse de 19% et 261,3 Mds€ investis - soit 30% des montants engagés dans le monde -, l’augmentation des volumes n’a pas été aussi forte qu’en Asie et Europe. Soutenus par la forte demande d’investisseurs canadiens, les États-Unis ont été le moteur de l’activité.
En 2014, les montants investis devraient enregistrer une nouvelle hausse de 20%, liée à l’amélioration des fondamentaux des marchés immobiliers et à la reprise de l’économie aux États-Unis. Par ailleurs, les capitaux vont continuer d’abonder dans le secteur de l’immobilier, sous forme de fonds propres ou via le marché de la dette.


Amérique Latine

Avec une diminution de 13% en 2013, à 4,1 Mds€, le marché a été pénalisé par le recul des investissements étrangers (- 61% sur un an), qui ne représentent plus que 21% du montant total investi dans la région, niveau au plus bas depuis trois ans. Certains investisseurs internationaux se sont tournés vers des marchés jugés moins risqués, comme l’Europe du Sud. Le Brésil affiche une très mauvaise performance, avec des volumes investis en baisse de 75% en 2013. En revanche, le Mexique s’est imposé comme le pays le plus dynamique d’Amérique latine, avec une activité soutenue par de nouveaux véhicules d’investissement (REIT) et une solide performance du secteur industriel.


Perspectives 2014

L’immobilier d’entreprise continuera de susciter l’intérêt des investisseurs en raison de l’amélioration du climat économique mondial, d’un marché de la dette plus dynamique, de l’activité de types d’acteurs plus divers et de la mise sur le marché d’actifs tout aussi diversifiés. Par ailleurs, le marché mondial profitera d’une plus grande tolérance au risque et de l’abondance des capitaux prêts à être investis dans ce secteur.

Les volumes investis dans le monde devraient augmenter de 13%, soit 968 Mds€. « La reprise du marché de l’investissement est sans doute bien plus précoce que beaucoup ne le prédisaient, confirmant la rapidité des cycles immobiliers. Cela dit, toutes les incertitudes ne se sont pas dissipées. Ainsi, les tensions géopolitiques sont encore nombreuses et vives, du Moyen-Orient jusqu’à la Mer de Chine. L’Ukraine s’est récemment ajoutée à la liste des points les plus chauds de la planète. S’il est encore trop tôt pour évaluer les incidences exactes de ces tensions sur les marchés immobiliers mondiaux, elles rappellent toutefois les risques inhérents aux investissements dans les marchés émergents », conclut Olivier Gérard.

www.cushmanwakefield.fr



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