Selon un sondage* mené par le groupe Schroders, la confiance des investisseurs individuels a nettement rebondi, notamment dans les économies développées où la reprise économique se confirme, les actions constituant leur classe d’actifs préférée pour l’année à venir. Schroders s’est penché sur leur état d’esprit et examine de plus près ce retour de confiance.
56% des investisseurs dans le monde se sentent plus confiants en 2014 par rapport à 2013, contre seulement 11% qui se disent moins confiants. Comme sur les autres zones géographiques, ce vent d’optimisme souffle sur l’Hexagone, où les niveaux de confiance des investisseurs montrent une hausse marquée année sur année, passant de 32% à 46%.
82% d’investisseurs individuels prévoient soit d’investir en 2014 le même montant qu’en 2013, soit de l’augmenter, avec un biais marqué :
- pour les actions à 70% des sondés.
- 18% se tourneront vers l’obligataire
- 8% se contenteront d’une épargne liquide.
Ce regain d’intérêt pour les classes d’actifs plus risquées semble refléter, malgré la volatilité récente des marchés, des perspectives économiques à long-terme plus souriantes.
En termes d’allocation régionale, les pays développés figurent en tête car considérés comme offrant des performances potentielles plus stables et de meilleures opportunités de croissance :
- Europe occidentale : 27% voient des relais de croissance en 2014, contre 10% en 2013. Une tendance constatée également en France, où 43% jugent que l'Europe fournira les performances les plus attrayantes au cours des 12 prochains mois.
- États-Unis : 31% s’intéressent à ce pays pour les mêmes raisons, contre 18% en 2013.
- Asie-Pacifique : pour 39%, cette région est considérée comme la zone géographique susceptible d’offrir la croissance la plus forte à l’échelle globale en 2014.
En France, l’épargne en vue de la retraite constitue l'objectif principal d'investissement de 45% des français. En revanche, il existe un décalage entre les intentions avouées des investisseurs, désireux de préparer leur retraite, et les stratégies employées : 5% visent des performances sur un horizon entre 10 et 20 ans pour atteindre cet objectif. Quant à leurs préoccupations essentielles, 41% citent un éventuel alourdissement de la fiscalité.
Lorsqu’il est question de leur processus de prise de décision pour investir, 27% avouent que les conseils d'un intermédiaire, que ce soit un CGPI, un banquier ou un expert-comptable, jouent un rôle important. Néanmoins, ce pourcentage est quelque peu éclipsé par ceux qui disent être davantage influencés par la conjoncture (40%), leur propre analyse des scenarii (32%) et leurs précédentes expériences d'investissement (29%).
Nuno Teixeira, directeur général de Schroders France, commente cette étude : « Notre sondage annuel auprès des investisseurs internationaux sert de baromètre de confiance dans l’état de l’économie et des marchés boursiers dans le monde, et cette année, nous observons une nette amélioration de leur état d’esprit, notamment en France. Les pays développés, précédemment délaissés par les investisseurs, ont retrouvé leurs faveurs et, en termes de classes d’actifs, les actions ont le vent en poupe. Autre constat intéressant qui ressort de notre étude, la retraite est un sujet dont la pertinence devient de plus en plus aigüe chez les particuliers dans un contexte de vieillissement de la population pour bon nombre de pays occidentaux. Pour en réussir la préparation, il faudra aux investisseurs un horizon d’investissement plus long, ce qui n’est malheureusement pas le cas pour tous aujourd’hui, ainsi que l’accompagnement souvent précieux d’un conseiller financier ».
*L'étude Schroders Global Investment Trends Report 2014, a sondé plus de 15 000 investisseurs dans 23 pays du 2 au 24 janvier 2014, dont plus de 1000 Français, ayant l’intention d’investir au moins 10 000€ dans les 12 mois à venir.
Plus d’informations www.schroders.com/sgitr2014
Comprendre l'économie durable pour s'y investir