Afin de permettre des analyses par types de patrimoine, l’IEIF a modifié la nomenclature des SCPI, qui sont désormais les suivantes :
Les SCPI « Immobilier d’entreprise » elles-mêmes subdivisées en :
- SCPI « bureaux » ou SCPI « commerces », celles dont au moins 70% du patrimoine est constitué de l’un de ces types d’actifs
- SCPI « spécialisées » sur un secteur identifié : logistique, EHPAD, logement étudiant, etc.
- SCPI « diversifiées », celles dont aucun type d’actif ne dépasse 70%
Les SCPI « résidentiel »
Les résultats ASPIM*-IEIF indiqués dans les présentes statistiques de 157 SCPI gérées par 26 groupes, tiennent compte de cette évolution méthodologique avec, pour les comparaisons, la reprise des chiffres 2012 selon la même classification.
Collecte proche de son record historique
L’exercice 2013 a été marqué par le niveau élevé du montant de capitaux investis en SCPI sur le marché primaire et secondaire. Avec un montant total de plus de 3 Mds€ soit +4,8% v/2012. La collecte nette est stable à -0,2% v/2012, aussi bien pour les SCPI « Immobilier d’entreprise » que pour celles du secteur résidentiel.
Le marché secondaire a connu une activité soutenue à 522,6 M€, soit +28,7% v/2012.
Capitalisation en progression
En progression de 9,1% sur les douze derniers mois, la capitalisation frôle la barre symbolique des 30 Mds€.
Marché secondaire
Avec un total de 522,6 M€ de parts échangées en 2013, le marché secondaire des SCPI connaît une activité élevée à +35,6% v/2012 pour les SCPI « immobilier d’entreprise ». Rapporté au montant de la capitalisation à fin 2013, ce marché reste toutefois une activité mesurée : le taux annuel de rotation des parts de SCPI ne dépasse pas les 2%.
Performances
Niveau de distribution par part maintenu par rapport à l’exercice précédent (-0,18 %). Un constat remarquable dans un contexte économique qui pèse sur la situation des entreprises utilisatrices de locaux gérés par les SCPI.
Sur la même période, le prix moyen des parts a légèrement progressé (+ 0,66%), un signe de l’attractivité confirmée des SCPI. La distribution sur la valeur de marché des SCPI se maintient à 5,13% contre 5,20% v/2012.
Dans le paysage actuel de l’épargne, la « prime de risque » des SCPI demeure particulièrement attractive.
Pour Patrick de Lataillade, Président de l’ASPIM, « 2013 restera une année marquante dans l’histoire des SCPI. Dans un contexte économique pourtant perturbé, les chiffres confirment une nouvelle fois leur attractivité auprès des épargnants. Par ailleurs, cette même année 2013 a vu, à l’occasion de la transposition de la directive AIFM, le succès du projet porté par l’ASPIM de modernisation du cadre juridique de ces fonds d’investissement immobilier. Les gestionnaires disposent désormais des outils nécessaires pour évoluer aisément dans l’environnement de plus en plus sophistiqué et compétitif de l’investissement immobilier. Ces gestionnaires se sont déjà engagés dans cette démarche : on voit apparaître de nouveaux projets d’investissement, dans des secteurs géographiques (Espagne, Allemagne…) et thématiques (santé, tourisme, logement social et intermédiaire…) inédits, qui vont conforter le rôle des SCPI en tant que financeurs, parmi d’autres, des besoins économiques des ménages et des entreprises de France ».
*ASPIM (Association française des Sociétés de Placement Immobilier) est la structure de représentation de la gestion des fonds immobiliers non cotés que sont les SCPI et les OPCI. www.aspim.fr
Comprendre l'économie durable pour s'y investir