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Les entretiens de la gestion : Cédric Chaboud (SPGP)

Entretien avec Cédric Chaboud, président de la SPGP

« Nous avons une équipe de choc unie dans un dialogue permanent »

 

Avec sa double spécialité en finance d’entreprise et en finance quantitative, Cédric Chaboud dispose de vrais atouts pour mener à bien son dernier défi : donner une nouvelle impulsion à la SPGP, dont il vient de prendre la direction.

Quel a été votre parcours ?

Après m’être occupé de fusions et acquisitions, je me suis penché sur la gestion alternative et, plus spécifiquement, sur le développement de fonds event driven. J’ai ensuite bénéficié d’une expérience supplémentaire dans la gestion de fonds au sein d’un groupe international, avant de rejoindre la SPGP il y a deux ans.

Quelles fonctions avez-vous exercées ces deux dernières années ?

J’ai assuré la gestion de plusieurs fonds et, particulièrement, celle de Skylar Origin, un fonds spécialisé sur les introductions en Bourse, qui a réalisé une progression de 17,1 % en 2013, et ce avec une volatilité inférieure à 10 %.

Quelle est l’origine de votre projet entrepreneurial avec la SPGP ?

Cela faisait plusieurs années que je réfléchissais à initier un projet entrepreneurial. En arrivant chez SPGP, début 2012, la question de la transmission de l’entreprise commençait à se poser. A la suite de discussions, nous avons décidé de mettre en place un LBO. Pour l’ensemble des parties prenantes, le timing est opportun. C’est un projet de confiance qui mise sur la continuité d’un modèle et, dans le même temps, sur l’apport de sang neuf et de nouveaux outils de gestion.

Où en est la SPGP aujourd’hui ?

Les encours actuels avoisinent 720 millions d’euros. Nous offrons nos services à une clientèle privée, aux clients de conseillers en gestion de patrimoine et aux investisseurs institutionnels

Quels sont les éléments nouveaux que vous souhaitez apporter à l’équipe de gestion ?

Certains de ces éléments sont déjà partiellement ou intégralement mis en œuvre, comme l’utilisation d’outils quantitatifs (afin de moduler le risque et de maîtriser la volatilité à court terme et les risques extrêmes) et le travail en équipe sur les idées d’investissement et l’utilisation des outils optionnels qui permettent de dynamiser les portefeuilles (tout en maîtrisant le risque global).

Comment la SPGP va-t-elle se présenter ?

Nous construisons une équipe de choc, avec des personnes brillantes, spécialistes de différents domaines. Celles-ci vont apporter leur savoir-faire pour développer l’entreprise, qui prendra la forme d’un partnership, bien connue dans le secteur financier. Les gérants les plus anciens, à l’instar de Roger Polani, continueront à nous faire part de leur expérience et de leurs conseils avisés. Nous privilégierons la fluidité des échanges.

Comptez-vous diversifier la clientèle de la SPGP ?

La gestion privée tient une place importante dans notre développement. Cela continuera. Nous comptons travailler activement avec les conseillers en gestion de patrimoine, en nous appuyant sur l’équipe que dirige aujourd’hui Sassan Golshani.

D’où vient votre esprit entrepreneurial ?

Il trouve sa source dans mon environnement familial et dans la volonté d’appliquer des idées nouvelles dans un secteur en mutation. C’est un projet résolument positif qui va générer une dynamique collective et qui implique quelques changements : un déménagement (qui a déjà eu lieu), de nouvelles méthodes, des relations étroites avec nos clients, peut-être un changement de nom.

Quel est le point d’ancrage de vos stratégies d’investissement ?

Nous revendiquons un fort tropisme pour l’international. Par exemple, les introductions en Bourse que nous suivons sur toutes les places financières sont particulièrement structurantes dans notre approche. Elles nous apportent des indications précieuses sur les mouvements de fond qui animent l’économie et les marchés. Notre gamme thématique, qui a vocation à s’étoffer, nous offre également de nombreuses pistes de réflexion. Au final, notre offre se construira de façon « différenciante ». Convaincus par le bien-fondé de notre modèle, nous n’hésiterons pas, par exemple, à diminuer les frais de gestion de nos fonds pour les remplacer par des commissions de performance.

Propos recueillis par Thierry Bisaga

 

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