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Il est urgent de relancer la primo-accession à la propriété

Pour Capfi, si la bonne performance réalisée par le crédit immobilier en 2013 est une satisfaction, elle ne doit pas occulter les difficultés que rencontrent de plus en plus de ménages désireux d’acheter leur 1èr logement. « Les primo-accédants forment une composante essentielle du marché du logement, dans le neuf comme dans l’ancien. Il est urgent de leur redonner la solvabilité nécessaire à leur retour sur le marché »a rappelé Philippe Taboret, Directeur Général Adjoint de Cafpi.


2013, meilleur que prévu

Malgré un nombre de ventes (ancien et neuf) en retrait par rapport à 2012, le volume de crédits accordés a augmenté de 16,5%, passant de 120 à 140 Mds€.
Le montant des crédits immobiliers négociés par l’intermédiaire de Cafpi a progressé de plus d’un tiers entre 2012 et 2013, passant de 4,49 à 6 Mds€. Des bons résultats s’expliquent par le niveau historiquement bas des taux d’intérêt.


2014, perspectives moins favorables

« Le risque de remontée des taux, la hausse des frais de notaire et le déficit de construction de logements neufs, notamment, nous amènent à pronostiquer un net recul de la production de crédits en 2014 », regrette Philippe Taboret.
Préoccupé par les taux d’intérêt, Capfi renouvelle son alerte : « Le changement de politique monétaire aux Etats-Unis aura des répercussions sur les taux d’intérêt en Europe. Mécaniquement, le crédit immobilier en subira le contrecoup. »

Exclusion des primo-accédants : un renchérissement du coût du crédit aurait pour conséquence de les exclure encore plus. Or, ceux-ci ont déjà massivement renoncé à leur projet d’acquisition : alors qu’ils étaient 48% début 2012, ils n’étaient plus que 37% fin 2013. A chaque remontée des taux de 25 points de base, la capacité d’emprunt diminue : à mensualité et durée identiques, le primo-accédant disposera de 178 693€ s’il emprunte à 3,10%, contre 163 596€ à 4,10%. Autrement dit, 100 points de base en plus, c’est une pièce en moins…

Rouvrir le PTZ à l’ancien : alors depuis 2012 le prêt à taux zéro est réservé à l’acquisition dans le neuf, pour Cafpi, la réouverture du PTZ dans l’ancien est indispensable afin de permettre aux primo-accédants de réaliser leurs projets logement, mais également afin de soutenir l’activité, et donc l’emploi, dans les services et le bâtiment.

« Le financement aidé de l’accession à la propriété est un moteur de l’activité économique et un vecteur de recettes fiscales », conclut Philippe Taboret.

www.cafpi.fr/

 

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