Le rapport annuel du centre de recherche sur les fusions-acquisitions de Cass Business School* classe 131 pays selon leur capacité à attirer et à générer des transactions de fusions-acquisitions nationales depuis l'étranger. Ce classement repose sur l'analyse de l'environnement réglementaire et politique, les facteurs économiques et financiers, les infrastructures et actifs, les capacités technologiques, ainsi que sur les caractéristiques socio-économiques de chaque pays.
- Les États-Unis conservent la première place du classement, suivis par la Corée du Sud, Singapour, le Royaume-Uni et Hong Kong.
- Autres pays présents dans le top 10 : l'Allemagne, le Canada, la France, les Pays-Bas et la Chine.
- Le Japon est sorti du top 10 par la Chine, il occupe cette année la 11e place.
- Le Canada est le seul autre pays du top 10 à reculer et se retrouve 7e place.
- Hong Kong gagne deux places et occupe le 5e rang. Avec la Corée du Sud et Singapour bien accrochés à leurs 2e et 3e places, les pays d'Asie représentent quatre des 10 destinations les plus attractives.
- Belle progression de l’Afrique du Sud. Le Kenya et le Mozambique grimpent également. Selon le professeur Scott Moeller : « L'ascension de l'Afrique du Sud s'explique par une amélioration de plusieurs facteurs réglementaires clés ».
- La Colombie, la Malaisie, le Kazakhstan et les Émirats Arabes Unis renforcent leur position de futurs marchés porteurs, en signant une belle progression par rapport aux années précédentes.
- Les pays européens continuent à souffrir des effets de la crise financière : Chypre, l'Islande et l'Irlande reculent chacun d'une place.
Autre enseignement de ce rapport : l'activité de fusions-acquisitions sur les marchés émergents s'est rétractée depuis 2010, passant de 40 à 37% des volumes de transactions annoncés dans le monde à ce jour pour 2013.
*M&A Research Centre, MARC
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