On pensait le débat sur la toute-puissance des banques révolu mais il pourrait bien revenir sur le devant de la scène dans les jours qui viennent.
La cause ?
Une prochaine décision de Bruxelles viendrait menacer l’avenir des GCPI en supprimant la rétrocession des frais de gestion sur OPCVM, laquelle représente une part essentielle de la rémunération des CGPI.
A terme, près de 10 000 postes supprimés… Quand M. Durant souscrit un contrat d’assurance-vie auprès de son conseiller, tout comme dans une banque, il paie des frais de gestion dont une partie est rétrocédé au CGPI au titre de sa rémunération.
Un système vieux de 25 ans, comme la profession elle-même, permettant aux CGPI d’exercer en toute indépendance. Or, c’est au nom de cette indépendance que Bruxelles veut supprimer cette partie de rétrocession sur OPCVM et la remplacer par une facturation directe au client, par le biais d’honoraires.
Résultat pour les clients
1/ Ils vont tout de même payer les frais de gestion auxquels s’ajoutera la facturation du conseiller.
2/ En faisant appel à une banque, ils vont perdre en qualité de services : nouveaux interlocuteurs tous les trois ans et des conseils peu adaptés si le patrimoine n’est pas au-delà d’un montant minimal, alors que depuis 25 ans les CGPI ont démontré la valeur de leur indépendance en conseillant des produits et des contrats au seul bénéfice des clients, sans obligation de vente ni lien avec quelque établissement bancaire que ce soit.
Par la voix de son Président, Philippe Gaucher, le Cercle France Patrimoine alerte les pouvoirs publics pour défendre la profession et donc l'intérêt de ses clients.
www.cercle-france-patrimoine.fr
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