La majorité des entreprises interrogées anticipe un changement pour les futurs tests de dépréciation de goodwill suite à l’introduction de la norme IFRS 1
Réalisée en partenariat avec Mergermarket, l’étude porte sur les données financières de la période 2010/2012 de sociétés du Stoxx Europe 600 (grandes, moyennes et petites capitalisations boursières de 18 pays Européens).
Principaux faits marquants pour 2012 :
- La dépréciation totale du goodwill des sociétés du Stoxx Europe 600, de l’ordre de 65 Mds€, représente une baisse d’environ 15% par rapport aux 77Mds€ enregistrés en 2011.
- Sur le plan sectoriel,
. les Télécoms ont enregistré la provision pour dépréciation de goodwill la plus élevée en 2012, avec une dépréciation cumulée de 23,4 Mds€.
. le secteur Financier et celui des Matériaux arrivent en 2ème et 3ème position, avec une dépréciation totale du goodwill de respectivement 15,2 et 14,2 Mds€.
Ces dynamiques de l'industrie européenne contrastent avec les constatations de l'étude diffusée récemment par Duff & Phelps sur la dépréciation du goodwill aux États-Unis (U.S. Goodwill Impairment Study) : selon cette étude, 67% de la dépréciation du goodwill enregistrée en 2012 concernent les secteurs des Technologies de l’Information, Industrie et Santé. Au niveau géographique, les sociétés du Royaume-Uni ont enregistré les dépréciations de goodwill les plus élevées en 2012.
Environ 40% des sociétés européennes répondantes ont comptabilisé une dépréciation de goodwill en 2012. Raisons invoquées : « les conditions générales du marché » et le « le ralentissement général de l'industrie ». Les situations spécifiques à une unité génératrice de trésorerie (UGT) ont été mentionnées mais avec une incidence moins importante.
Cette étude contient également des informations obtenues dans le cadre de discussions informelles auprès d'un échantillon d'investisseurs et d'analystes européens.
De manière générale, ces acteurs du marché ont souligné l'importance d'une communication transparente du goodwill. Ils insistent tout particulièrement sur le caractère suffisant des informations communiquées en matière de méthode de dépréciation, de paramètres de valorisation et d’hypothèses.
Duff & Phelps a également publié le 12 novembre une étude sur les dépréciations du goodwill sur le marché américain. Sera également publiée cette semaine une étude sur le marché canadien.
Accéder aux différentes études www.duffandphelps.com
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