A fin novembre 2013 sur 12 mois glissants, le nombre de défaillances s’élève à 61 709 en France métropolitaine, soit une progression de 3%.
L’impact social évolue de 4,2% avec près de 224 900 postes de travail menacés. L’impact financier progresse également. Ainsi, le montant des créances fournisseurs croît de 3,3% à 4,4 milliards d’euros, et les dettes bancaires de 6,1% à 2,8 milliards d’euros. Sur la période, seules 5 régions sur 22 échappent à la hausse des défaillances, les plus impactées sont la Haute-Normandie (+11,3%) et les Pays-de-Loire (+10,3%).
9 secteurs d’activités sur 22 sont orientés à la baisse. Les plus fortes croissances de défaillances sont notées dans les Biens d’équipement du foyer (+12,8%) et le Bois-parier-carton & imprimerie (+11,2%). Les trois-quarts des entreprises défaillantes sont des sociétés commerciales. Et l’essentiel du risque reste porté par les petites entreprises : 97% sont des TPE, 65,5% emploient entre 0 et 1 salarié et 71,3% dégagent moins de 500 000 euros de chiffre d’affaires.
Par ailleurs, les procédures de sauvegardes bondissent de près de 8% à fin novembre 2013. Sur 12 mois glissants, ces procédures représentent 24 000 postes salariés (+1,8%), 539 millions d’euros de d’encours fournisseurs (+9,4%) et 1,6 milliard de dettes bancaires.
Ces dernières sont presque multipliées par 3 sur un an. Cette aggravation s’explique en partie dans la hausse du nombre de grandes entreprises en sauvegarde (+44%), ces dernières utilisant cette procédure pour restructurer leurs dettes financières.
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