Le site minier de Yaou a fait l’objet, au cours des dernières semaines, de deux attaques à mains armées dont la dernière, intervenue le 26 octobre 2013, a été marquée par une violence accrue ayant entraînée l’hospitalisation d’un salarié de la société.
A la suite de ces événements le personnel a émis l’exigence d’un renforcement des conditions de sécurité par une protection permanente des forces publiques ou la possibilité d’avoir recours à des armes équivalentes à celles des agresseurs.
Dans l’impossibilité de pouvoir répondre à cette dernière demande sur le plan légal, le groupe Auplata, qui a examiné l’ensemble des solutions pouvant être envisagées, est aujourd’hui contraint d’engager une procédure de licenciements collectifs des salariés intervenant sur ce site. Une solution leur garantissant les meilleures conditions d’indemnisation et de suivi pour un retour à l’emploi au plus vite dans des conditions optimales.
Toutefois, afin de préserver une éventuelle reprise d’activité dans des conditions de sécurité satisfaisantes et économiquement viables, le site sera gardé à titre conservatoire par une société tierce et des travaux d’entretien courant seront menés.
Sur les neuf premiers mois de l'exercice 2013, la production d'or de la mine de Yaou s'est élevée à 38 kg d'or, représentant moins de 9% de la production totale d'Auplata sur la période.
*Auplata, premier producteur d’or de Guyane française, né en juillet 2004, exploite deux mines d’or, Dieu Merci et Yaou. Au total, Auplata dispose de plus de 700 km² de permis et titres miniers, tous situés en Guyane française.
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