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Fidélité à l’entreprise : plus de 8 dirigeants sur 10 inquiets de la perte de leurs meilleurs talents

Dans un contexte de réamorçage économique, la perte des talents se pose pour les Directeurs/Responsables des Ressources Humaines (DRH) et pour les Directeurs/Responsables (Administratifs et) Financiers (DAF). Une étude exclusive réalisée en France pour Robert Half, recrutement spécialisé, révèle que 59 % des DRH et 52% des DAF se déclarent préoccupés par le départ de leurs collaborateurs les plus performants, et 24 %  des DRH et 32% des DAF en sont même très préoccupés. L’absence de perspective d’évolution de carrière est la première cause de changement d’entreprise par les salariés.

Une perspective de reprise et un gel des salaires généralisé qui créent un appel d’air

Les prémices de la reprise, notamment en provenance des Etats-Unis, amènent logiquement les salariés à s’interroger sur leur carrière. Ainsi l’étude révèle que les conditions sont réunies pour que les meilleurs éléments envisagent de rejoindre une entreprise plus attractive. En effet, on remarque que les salaires n’ont pas progressé dans 87 % des sociétés, que les primes ont stagné (51,5 %) ou baissé (17,5 %), d’où cette inquiétude des DRH pour l’année 2014.

83% des DRH se déclarent préoccupés ou très préoccupés par le départ des meilleurs collaborateurs.

Un turnover plutôt stable en période de crise, mais toujours vivace

Si par rapport aux trois dernières années, la majorité des DRH (54%) constatent que le turnover n’a pas évolué dans leur entreprise, près d’un tiers d’entre eux (27%) notent une augmentation des départs (18 %) voire une forte augmentation (9%). Cette stabilité est donc à nuancer et peut laisser présager une accélération du phénomène si des conditions économiques favorables le permettent. De fait, ce qui pousse les salariés à changer d’horizon selon les DRH est d’abord une stagnation des perspectives de carrière (42 %), un déséquilibre entre la vie professionnelle et la vie privée (40 %) et, enfin, un manque de rémunération et de reconnaissance (35 %). Aussi, sauf à pouvoir octroyer des augmentations de salaires, les entreprises doivent envisager et mettre en œuvre des mesures compensatoires pour conserver ces talents.

Secteur financier : 84 % des DAF inquiets

La problématique de la perte des meilleurs collaborateurs est plus aigüe dans le secteur financier et comptable que dans tout autre. Les effets d’une reprise économique attiseraient plus rapidement la recherche de rémunérations optimales de la part des éléments les plus performants. C’est pourquoi 32 % des DAF se déclarent très inquiets et 52% inquiets de perdre leurs collaborateurs les plus compétents.

Pour Olivier Gélis, Directeur Général de Robert Half France : « Plus de 8 sur 10 des dirigeants se disent préoccupés par la perte de leurs meilleurs collaborateurs et cette inquiétude est récurrente. Si l’entreprise ne peut pas accorder d’augmentation de salaire, il faut vraiment penser aux primes, avantages, télétravail, opportunités d’évolution… N’oublions pas que la reprise est attendue en 2014 : attention car elle s’accompagne souvent d’une guerre des talents. »


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