Le Conseil d'administration de BNP Paribas, réuni sous la présidence de Baudouin Prot, a examiné les résultats du Groupe pour le deuxième trimestre 2012.
DE BONS RESULTATS DANS UN CONTEXTE ECONOMIQUE DIFFICILE
BNP Paribas réalise ce trimestre de bons résultats dans un environnement difficile, marqué par une rechute de l'activité économique en Europe et une nouvelle crise des marchés. Le plan d'adaptation du Groupe à la nouvelle réglementation est largement en avance sur les objectifs : 90% de l'amélioration de 100 pb de ratio « common equity Tier 1 » est déjà réalisée. Ainsi, avec un ratio « Bâle 3 fully loaded* » à 8,9%, l'objectif de 9% au 31 décembre 2012 est déjà presque atteint, avec six mois d'avance.
Le produit net bancaire s'établit à 10 098 millions d'euros, en recul de 8,0% par rapport au deuxième trimestre 2011. Les revenus sont en hausse dans Retail Banking (+0,5%** ) et dans Investment Solutions (+2,2%) mais sont en recul de 23,6% dans CIB compte tenu d'un contexte de marché difficile et de la réduction des encours en ligne avec le plan d'adaptation. Les frais de gestion, à 6 337 millions d'euros, baissent de 4,0% grâce aux actions engagées pour adapter les coûts au nouvel environnement. Les frais de gestion de CIB diminuent notamment de 15,7%, hors coûts d'adaptation.
Le résultat brut d'exploitation diminue ainsi sur la période de 14,1%, à 3 761 millions d'euros. Le coût du risque du Groupe, à 853 millions d'euros, soit 50 pb des encours de crédit à la clientèle, recule de 36,8% par rapport au deuxième trimestre 2011. Hors impact de 534 millions d'euros du plan de soutien à la Grèce au deuxième trimestre 2011, il augmente de 4,5%, demeurant à un niveau faible qui illustre la qualité du portefeuille ainsi que le bon contrôle des risques du Groupe.
Le résultat d'exploitation, à 2 908 millions d'euros, ne recule ainsi que de 4,0% par rapport au deuxième trimestre 2011. Grâce à la baisse des frais de gestion et sa bonne maîtrise du coût du risque, BNP Paribas réalise dans un environnement difficile un résultat net de 1 848 millions d'euros, en recul de 13,2% par rapport au deuxième trimestre 2011.
Pour l'ensemble du premier semestre, le Groupe montre une bonne résistance de ses résultats. Le produit net bancaire s'établit à 19 984 millions d'euros, en baisse de 11,8% par rapport au premier semestre 2011, compte tenu notamment de l'impact négatif de 557 millions d'euros de la réévaluation de dette propre au premier semestre 2012. Le recul du produit net bancaire n'est ainsi que de 5,2% pour les pôles opérationnels.
Les frais de gestion diminuent de 1,1%, à 13 184 millions d'euros, de sorte que le résultat brut d'exploitation s'établit à 6 800 millions d'euros, en recul de 27,2% par rapport au premier semestre 2011. Ce recul n'est que de 12,1% sur les pôles opérationnels. Le coût du risque, à 1 798 millions d'euros, diminue de 20,8% par rapport au premier semestre 2011, qui incluait l'effet de 534 millions d'euros du plan de soutien à la Grèce au deuxième trimestre 2011.
Compte tenu du résultat exceptionnel de 1 790 millions d'euros enregistré à l'occasion de la cession d'une participation de 28,7% dans Klépierre SA au premier trimestre 2012, le résultat net part du groupe s'établit à 4 715 millions d'euros au premier semestre 2012, presque stable (-0,6%) par rapport à la même période de l'année précédente. La rentabilité annualisée des capitaux propres du semestre, hors résultat exceptionnel lié à la cession de Klépierre, s'établit à 9,0%. L'actif net comptable par action s'élève à 59,5€, soit un taux de croissance annualisé moyen de 6,8% depuis le 31 décembre 2008.