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[Eclairage] D’autres industries se sont déjà réinventées, les banques doivent encore le faire

D’après le BearingPoint Institute, la focalisation Client et la capacité d’innover constituent les leviers majeurs de développement des banques. Le secteur bancaire européen traverse une période difficile, rythmée par les multiples réglementations en vigueur, des exigences renforcées en capital et les interventions politiques. Alors que les contraintes réglementaires affectent significativement les conditions d’exercice des métiers bancaires, le BearingPoint Institute publie un rapport détaillé sur la santé du secteur bancaire en Europe et ses moteurs de croissance potentiels.

Ce rapport s’appuie sur les conclusions préoccupantes d’une étude menée sur les 7 derniers exercices de 92 banques - qui représentent 84% des bilans consolidés des banques européennes -, avec, en trame de fond : réduction significative des bilans, 120 000 emplois supprimés, 7 milliards d’euros de poursuites judiciaires,…

Philippe Roubin, associé chez BearingPoint, commente ce rapport : « Il est illusoire de penser que les banques puissent retrouver leurs niveaux de rentabilité d’avant crise. Les changements en cours, au-delà d’une conjoncture difficile, ne sont pas des accidents de parcours mais constituent des données permanentes d’un nouvel environnement auquel les banques doivent s’adapter. La manière dont elles y feront face conditionnera pour certaines leur survie ».

Les réductions de coûts ne contribueront pas éternellement au soutien des marges. En outre le poids des technologies sur les usages bancaires se traduit par des attentes clients renforcées en matière d’intégration multi-canal, de personnalisation, de transparence et de simplicité des offres de services.

Pour relever le défi de la rentabilité, les banques doivent à la fois créer plus de valeur ajoutée pour leurs clients et évoluer vers un modèle plus industriel. D’autres industries se sont déjà réinventées, alors que beaucoup de banques abordent à peine le chemin de la simplification et de l’innovation.

Philippe Roubin conclut : « La réputation des banquiers en Europe a fait couler beaucoup d’encre et nombreux sont ceux qui jugent nécessaire un changement radical du secteur. Des adaptations « tièdes » et des réactions sur l’instant ne seront pas suffisantes. Les banques ne pourront retrouver une croissance rentable qu’en intensifiant leurs efforts d’industrialisation au service d’une meilleure agilité stratégique et d’un développement plus rapide de produits innovants ».

 

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