Alors que le Sénat a adopté le projet de loi sur l’égalité entre les femmes et les hommes portant notamment sur le congé parental, une étude exclusive de Robert Half1, leader mondial du recrutement spécialisé, révèle le comportement des pères en France face au congé paternité.
- 90% : Des nouveaux pères n’utilisent pas la durée totale de leur congé paternité
Ce pourcentage démontre que le congé paternité n’est pas encore considéré au même titre que d’autres droits. Il demeure associé à un confort personnel, susceptible d’être interprété comme un désengagement professionnel temporaire.
- 44,5% : Des Directeurs des Ressources Humaines (DRH) déclarent que cette sous-utilisation s’explique par des considérations financières
Viennent ensuite la pression sociale (40,5%) et la crainte d’une perception négative dans leur environnement professionnel (24%). Comme toute évolution sociétale, le congé paternité est soumis à la force des représentations culturelles et sociales. Il subit aussi le poids conjoncturel de la situation économique qui explique l’hésitation des salariés à en profiter pleinement.
- 40% : Des DRH affirment avoir paradoxalement noté une hausse de demandes d’aménagement du travail chez les nouveaux pères
Malgré la persistance de réticences, une évolution des comportements apparaît : une meilleure flexibilité (horaires flexibles, télétravail/travail à distance…) serait souhaitée. Là aussi, l’image du père et du salarié change. L’environnement économique pourrait également inciter les nouveaux pères à privilégier davantage leur famille.
1 : Etude réalisée pour Robert Half en juin 2013 par un institut de sondage indépendant auprès d’un échantillon de 200 Directeurs ou Responsables des Ressources Humaines d’entreprises françaises
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