Extrait du billet d’humeur de Benoît Tesson, Directeur Général Vertone*.
Deux ans après la mise en application de la Loi Lagarde, le gouvernement s'est engagé dans la voie de la réforme volontariste, en souhaitant développer une approche globale de la consommation.
Résultat : le projet de loi Hamon, discuté fin juin et début juillet, et adopté en 1ère lecture à l'Assemblée Nationale, avec un très grand nombre d'amendements.
Si on l'étudie en détail, le texte ardu et conséquent (153 pages dans sa version numérisée !), pose problème, en particulier sur le volet Crédit à la Consommation. Dans l'appréciation de la nécessité d'aller au-delà de la Loi Lagarde, quelque chose a clairement échappé au législateur et aux analystes, c'est l'effet retard. Le crédit conso, c'est du flux et du stock.
On n'en est qu'à deux ans d'application de la Loi Lagarde, et son effet n'est pas encore complet, ni sur la fermeture des comptes inactifs, ni sur la consommation, ni sur la performance économique des établissements de crédit, ni sur l'emploi évidemment.
Des études d'impact ont été réalisées sur la base du projet de loi initial, mais les inévitables amendements ne peuvent pas faire l'objet d'études d'impact. Et là, des belles intentions peuvent paver la route de futures déconvenues.
Lire le billet dans son intégralité : www.vertone.com/BLOG/CREDIT-CONSOMMATION/Le-projet-de-Loi-Hamon-en-debat-au-Senat-qui-veut-la-peau-du-Credit-Conso
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