Nouveauté cette année, les résultats 2013 de ce 7ème baromètre s’appuient sur la perception de la profession par ses clients et ses prospects.
L’édition 2013 livre deux enseignements majeurs :
- La profession est positivement perçue par les épargnants qui ont déjà eu recours à ses services.
- La qualité du conseil et l’expertise délivrées devraient permettre aux CGPI de rencontrer un public plus large.
Les CGPI : une profession largement plébiscitée par une clientèle fidèle
- 85% des clients de CGPI ont une bonne image de la profession, reconnaissant majoritairement l’expertisede leur conseiller.
- 12 ans, c’est l’ancienneté moyenne des clients auprès de leur CGPI.
- Confiance plus grande dans le conseil (66%) et approche plus personnalisée et engagée (66%), sont Les principales conditions qui conduisent le client à faire appel à un CGPI.
- Honoraires facturés : 62% des clients de CGPI les considèrent comparables aux frais pratiqués par les banques.
Des prospects qui perçoivent la profession de manière plus contrastée
- L’image des CGPI est contrastée auprès des prospects qui ont déjà entendu parler de la profession, sans avoir eu recours à leurs services : seule la moitié d’entre eux en ont une vision positive (55%).
- 43% des prospects estiment que les frais ou honoraires de CGPI sont excessifs et 71% d’entre eux pensent que le coût global de la gestion de leurs portefeuilles serait plus cher qu’auprès d’une banque.
L’accompagnement par les CGPI conduit leurs clients à gérer leur patrimoine de manière plus active
- 2/3 des clients de CGPI ont le sentiment d’être bien conseillés et souhaitent prioritairement recevoir des préconisations en matière de placements défiscalisant (52%) ou d’assurance-vie(44%).
- Détenant à 95% un contrat d’assurance-vie et à 91% un Livret A, la clientèle des CGPI aspire principalement à la constitution d’une épargne de précaution (46%) ou à la préparation de sa retraite (45%).
- Pour gérer leur épargne, les clients des CGPI ont, en moyenne, quatre partenaires financiers. Pour près d’1 client sur 2, le CGPI est le partenaire financier principal, devant la banque.
- Le profil d’épargne de leurs clients est moins « sécuritaire » que la moyenne des prospects, grâce à la valeur ajoutée des conseils apportés par leur CGPI : 67%d’entre eux sont prêts à investirune partie de leurs économies dans des placements « risqués ».
- Recherche plus importante des épargnants pour la performance (24% versus 14% en 2012) et baisse du besoin de sécuritédans leurs placements (46% versus 57% en 2012). Regaind’intérêt pour les unités de comptepour 52% (19% en 2012).
Les CGPI gardent toujours le moral dans un contexte économique fragile
- En 2013, le moral des CGPI affiche une certaine stabilité : 68% estiment que leur profession se porte « plutôt » voire « très » bien(71% en 2012). Cette légère inflexion peut notamment être influencée par une collecte bruteà son plus bas niveau en 2012 : 2,5 M€ en moyenne dans les cabinets interrogés, en baisse de 11% v/ 2011.
- Plus d’1 CGPI sur 2 prévoit une augmentation de son chiffre d’affaires l’année prochaine, preuve de leur résistance et d’une certaine confiance en l’avenir.
- La nécessaire adaptation à la réglementation est considérée comme le 1er défi de taille pour 95% des CGPI. De plus,
- Perspectives fiscales : source de préoccupation de 88% de leurs clients. Un sujet pour lequel ces derniers réclament le plus d’accompagnement et de conseils.
A long terme, 59% des CGPI interrogés anticipent des perspectives de développement globalement importantes. Même s’il s’agit de son plus bas niveau depuis la création du Baromètre, cette anticipation reste positive.
---------- découvrir les lettres et newsletters d'Esteval Editions ----------