Le cabinet de conseil en management et technologie BearingPoint publie les résultats de son étude dédiée au développement des services de « Mobile Money ».
Cette étude qui couvre les 29 pays dans lesquels opère la BERD (Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement), porte sur les bénéfices et les défis liés au déploiement des services de M-Money dans ces pays.
Les résultats montrent que la croissance de ces services favorise l’intégration et l’équipement d’une population marginalisée (1/3 de la population mondiale n’a pas accès aux services financiers), permet une meilleure traçabilité des échanges (économie sous-terraine en Europe : plus de 2 trilliards d’euros) et une sécurisation beaucoup plus importante en diminuant la part de cash.
Pour les institutions financières, les bénéfices se concentrent principalement sur l’optimisation des coûts opérationnels, une meilleure pénétration des marchés, la vente de nouveaux services et la fidélisation des clients.
Pour les Etats, il s’agit d’un levier pour réduire l'économie souterraine et augmenter les recettes fiscales. Très souvent les terminaux de paiement deviennent des collecteurs d’impôts (TVA...). Ainsi le Mobile Money est avantageux pour l’ensemble des acteurs tout au long de la chaîne de valeur.
La couverture des réseaux télécoms ainsi que la pénétration des smart devices restent cependant des barrières à franchir dans certains pays. En outre une évolution des réglementations est nécessaire pour favoriser la montée en puissance de ces nouveaux services de paiement. « Des opportunités considérables existent pour les acteurs des services de M-Money dans les pays où opère la BERD, même si tout le monde n’avance pas au même rythme ni avec le même objectif », indique Philippe Roubin, Associé en charge des Services Financiers chez BearingPoint.
L’étude de BearingPoint est disponible sur
www.ebrd.com/pages/news/events/mobile-money.shtml
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