L’or est une niche d’investissement qu’il ne faut pas balayer d’un trait de plume. L’accélération de la masse monétaire et la tendance à l’augmentation de la demande constituent deux facteurs de soutien, alors que les banques centrales sont sous-pondérées en or. La décollecte dans les ETF – qui étaient parvenus à représenter jusqu’à une année de production, soit 2.500 tonnes de métal précieux ! – et l’arrêt des ventes à découvert permettent au marché de se rééquilibrer.
Sur la base des données fondamentales, la tendance devrait suivre une pente ascendante. « Le secteur des sociétés minières, qui avait souffert de coûts de production élevés, ajoute Alain Corbani, s’est assaini. Il avait accentué le recul du métal jaune, mais n’avait pas profité de sa phase haussière. Lorsqu’un secteur s’est restructuré, il est toujours récompensé. » Pour lui, le potentiel d’appréciation des mines d’or en Bourse est supérieur à 60 % !
Michel Lemosof
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