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L’économie mondiale est toujours en bonne voie de redressement selon Fidelity

Les turbulences survenues entre fin mai et fin juin ont fait long feu et le rebond des indicateurs économiques en juillet confirme que l’économie mondiale est toujours en bonne voie de redressement, confortant ainsi notre stratégie d’investissement axée sur les actifs dynamiques.

La banque centrale américaine adoucit son message. L’annonce de la fin de la politique expansionniste de la Fed, en vigueur depuis le déclenchement de la crise financière, avait commencé à inquiéter les investisseurs fin mai. Ce sentiment s’est exacerbé en juin à tel point que la Banque centrale américaine se devait de clarifier ses intentions si elle ne voulait pas voir l’inquiétude se muer en panique. C’est désormais chose faite puisque la Fed a rassuré sur le fait que la normalisation de sa politique ne sera pas brutale, mais se fera en fonction de l’amélioration de la conjoncture au second semestre.

Les indicateurs économiques rassurent de part et d’autre de l’Atlantique. L’économie américaine a envoyé des signaux très encourageants : l’indice ISM manufacturier est ressorti à 55,4 en juillet, alors qu’il évoluait sous la barre des 50 depuis le printemps. Surtout, il touche un plus haut depuis avril 2011. Mais si les Etats-Unis ne font que confirmer la bonne santé de leur économie, les nouvelles les plus prometteuses viennent d’Europe. La zone euro, jusqu’ici la seule à être encore en récession, semble désormais engagée sur la voie du redressement. L’enquête PMI du mois de juillet a ainsi confirmé une amélioration de la conjoncture européenne pour la première fois depuis deux ans.

Pas d’amélioration notable du côté des émergents. Alors que les bonnes nouvelles se multiplient du côté occidental, les économies émergentes semblent rester quelque peu en marge de cette amélioration. Première concernée, la Chine continue de montrer des signes de ralentissement. Un paradoxe pour le premier exportateur mondial qui ne paraît pas profiter de l’embellie conjoncturelle aux Etats-Unis. Les changements politiques et les évolutions économiques et financières en cours constituent manifestement un frein à la croissance chinoise - même si celle-ci demeure conséquente. Reste à savoir quelle sera l’ampleur de ce mouvement.

Les actions : maintien payant d’une surexposition.
Malgré le net repli des marchés en juin, nous avions maintenu nos positions sur les actions. Une stratégie qui s’est révélée payante car les marchés actions ont effacé en grande partie la baisse du mois précédent, rassurés par le message de la Fed et encouragés par les signaux conjoncturels aux Etats-Unis et en Europe. Les marchés américains se sont même payé le luxe de toucher de nouveaux plus hauts historiques !
Ce rebond conforte notre surexposition sur cette classe d’actif. Les perspectives de croissance sont propices à alimenter les bénéfices des entreprises dont la valorisation est loin d’être excessive. Notre préférence se porte toujours sur les actions américaines et japonaises (au détriment des valeurs européennes et émergentes), les mieux placées pour bénéficier de la reprise mondiale.

Les obligations : neutralité toujours d’actualité.
Depuis le début du printemps, les taux longs poursuivent leur hausse en pente douce. Si nous restons globalement neutres sur cette classe d’actif, cette remontée structurelle nous incite à la plus grande prudence sur les taux longs pour lesquels nous maintenons une sous-pondération. A l’inverse, nous conservons une préférence pour les obligations à haut rendement (high yield) plus à même de profiter de l’amélioration actuelle de la conjoncture. Ce positionnement se fait au détriment du cash qui nous apparaît toujours le moins attractif et sur lequel nous restons sous-exposés.

Les matières premières : pondération neutre inchangée.
Dans la continuité des mois précédents, nous restons sous-exposés aux matières premières. Un positionnement qui s’est révélé une fois encore pertinent au regard de la baisse continue de cette classe d’actif sur le mois de juillet. Néanmoins, cette position doit être nuancée. En effet, si l’environnement actuel n’est pas de nature à favoriser les métaux précieux traditionnellement considérés comme des valeurs “refuge”, à l’inverse, les métaux industriels restent une opportunité pour profiter de la reprise de la croissance.

www.fidelity.com

 

 

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