« C’est exactement la mesure inverse qu’il aurait fallu prendre », explique Maël Bernier, directrice de la communication d’Empruntis.com.
« Soyons clairs : augmenter les droits de mutation, cela revient à exiger du particulier qu’il dispose d’un apport plus important pour acquérir son bien immobilier.
Pourquoi ? Tout simplement parce que les droits de mutation font partie de ce qu’on appelle communément « frais de notaire » et aujourd’hui les banques ne les financent pas. Le particulier qui veut acheter son logement doit donc disposer des fonds suffisants pour couvrir ses différents frais », explique Maël Bernier.
« Augmenter cette taxe payée par tous les acquéreurs c’est aussi mettre un nouveau frein à la fluidité du marché immobilier qui tourne déjà tellement au ralenti. Et ce sera évidemment encore plus compliqué pour les jeunes primo-accédants qui n’ont pas pu se constituer une grosse épargne et dispose donc d’un très faible apport », conclut Maël Bernier.
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