Selon Stéphane Imowicz, directeur général de Crédit Foncier Immobilier « Le marché de l'immobilier ancien subit une forte pression déflationniste. Une analyse que nous avons récemment réalisée sur les commercialisations les plus importantes que nous gérons montre que, par rapport aux grilles de prix initiales, les transactions se réalisent à des niveaux inférieurs de 4% à Paris et de 9,7% en Province. »
Pourquoi les baisses de prix ne sont-elles pas constatées par les organismes de statistique, notamment les notaires ?
« On ne peut pas dissocier volumes et prix. Les baisses drastiques de volumes de transaction depuis un an ont pour corollaire le maintien des prix : la difficulté des propriétaires à accepter les baisses contribue à bloquer le marché et à donner un sentiment artificiel de stabilité. En d’autres termes, le marché est en rétention, seul un ajustement des prix permettra une relance des transactions. Nous avons déjà connu ces phénomènes de rétention en 2008 et surtout en 1991, où le marché avait violemment réagi, mais avec du retard, au retournement de la conjoncture. »
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